La « Révolution française » effraie Maximos • Opinion

L’actualité internationale peut être dominée par les développements en Grande-Bretagne et les rêves nucléaires de Poutine, mais dans le palais du Premier ministre d’Hérode Atticus, ils ont les oreilles et les yeux sur la France, bien qu’ils ne l’admettent pas.

Il est dans son pays depuis quelques semaines maintenant Emmanuel Macron La fièvre de la grève règne. Les travailleurs des raffineries de Total Energies et d’Exxon Mobil ont pris le départ lorsque, de fin septembre jusqu’à il y a quelques jours, ils ont maintenu les aiguilles fermées dans les raffineries des deux entreprises et ont réclamé des augmentations de salaires rongées par une inflation galopante. . Le relais de la grève était désormais passé aux travailleurs d’autres industries, notamment les chemins de fer, l’éducation et le commerce.

Ce qui donne à Maximou des pensées sombres, c’est que ce qui précède ne se produit pas dans un pays des Balkans, mais dans la deuxième économie de la zone euro. Il est également inquiétant que les troubles ne se limitent pas à la France, mais se propagent également outre-Manche en Grande-Bretagne, où quelque 115 000 postiers de Royal Mail, ainsi que des dockers de Liverpool, descendent dans la rue. Bref, le scénario inéluctable pour le gouvernement, c’est de … poindre comme des dominos dans une vague de protestations anti-gouvernementales qui vont « marcher » sur la précision énergétique.

Pour l’instant, quelque chose comme ça n’apparaît pas à l’horizon grec. Et c’est parce que le gouvernement Mitsotakis:

>>Elle a déjà augmenté le Smic à deux reprises, la première en janvier 2022 de 2 % (de 650 € à 663 € auparavant), la seconde de 7,5 % en mai dernier (de 663 € à 713 €).

>>Après 12 ans, il a fait sortir les prestations de retraite du « gel », de sorte qu’avec la suppression de la surtaxe de solidarité à partir du 1er janvier 2023, le nombre de chômeurs augmentera de manière significative.

>>Il a réduit le taux de chômage de 17,3 % à 12,1 %.

>>Il oriente la politique du logement sur une nouvelle voie dans le but de soulager notamment les jeunes couples des charges de logement insupportables.

>>Il a fourni un soutien financier de toutes les manières possibles aux ménages et aux entreprises qui ont d’abord été touchés par la crise financière causée par la pandémie de coronavirus et maintenant par la crise de l’approvisionnement et de la précision de l’énergie.

Mais lorsque les données officielles d’ELSTAT montrent qu’au deuxième trimestre de cette année, les dépenses de consommation ont augmenté de 20,1 % et que l’épargne a chuté de plus de 14 points de pourcentage, le total indique que les citoyens rongent désormais la « préparation » – faite » (ss comme était le cas dans les premières années du mémorandum) et comment les interventions, telles que l’aspirine, atténuent, mais ne guérissent pas, le problème, selon le dernier sondage Pulse.

Quel est le résultat ? Que les mesures de soutien du gouvernement, malgré leur « bravoure », sont perçues négativement par la majorité des électeurs. Et apparemment, tous ces répondants ne sont pas des électeurs des partis d’opposition, à en juger par les chiffres. Ce sont simplement les gens qui, même s’ils accordent du crédit au gouvernement, ne s’en souviendront pas la semaine prochaine lorsqu’ils iront au supermarché. Là-bas, la plupart des femmes au foyer grecques se sentiront à l’aise avec le « panier du ménage » institutionnalisé car, comme les Français, elles tirent le diable par la queue, comme le dit un proverbe français, c’est-à-dire qu’elles amènent le diable par la queue. C’est pourquoi Maximos doit suivre les traces de la société. Parce que les diables en Grèce ont des queues, mais aussi beaucoup de pattes…

Aglaë Salomon

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