Derrière chaque problème et impasse du travail, derrière la pauvreté, la précision, l’oppression, les enchères, la guerre, la cause reste la même et immuable. C’est la soif insatiable de profit des entreprises !
Les bénéfices mesurés par les entreprises en Grèce pendant cette période sont un véritable défi pour un peuple qui ne sait pas comment passer l’hiver.
Le groupe « Motor Oil » a enregistré un bénéfice de 685 millions d’euros pour le premier semestre 2022. Le bénéfice semestriel d’ELPE a augmenté à 367 millions d’euros, le bénéfice de PPC pour la même période est de 429,3 millions d’euros, tandis que le groupe AVAX attend des bénéfices estimés à 40 millions d’euros de la vente de son portefeuille. Volterra » à « PPC Renouvelables ».
Les supermarchés ont vu leurs ventes grimper à plus de 10 milliards d’euros par an depuis le début de la pandémie. Les grandes entreprises du tourisme et de l’hôtellerie s’attendent à des ventes bien supérieures à 20 milliards d’euros cette année, tandis que les armateurs continuent de réaliser des profits incroyables en affrétant des navires GNL jusqu’à 400 000 $ par jour. Les sociétés pharmaceutiques réalisent également d’énormes profits.
Et tandis que de telles richesses s’accumulent entre les mains de quelques-uns, le plus grand nombre est appelé à faire de nouveaux sacrifices afin d’accroître la participation de notre pays au carnage humain de la guerre impérialiste dans le cadre de l’OTAN et de l’UE, qui coûte cher à Le peuple grec plus de 5 milliards d’euros par an La participation de la Grèce aux plans impérialistes meurtriers de l’OTAN, alors que dans le même temps les hôpitaux et les centres de santé sont vidés de leur personnel.
Chaque voix qui remet en question et s’oppose à cette brutalité est accusée par le gouvernement ND, qui menace de nouvelles mesures répressives au nom de la « stabilité politique » – c’est-à-dire que notre peuple devrait accepter l’intensité de l’exploitation, de la guerre et de la propagation de la pauvreté sans protester. La récente position inacceptable du Premier ministre, qui assimile les luttes ouvrières et populaires à un crime de droit commun, devrait sonner l’alarme.
Il va dans le même sens Syriza. Les remarques de Tsipras au TIF à la police universitaire selon lesquelles son parti n’est « pas un parti de tension » et appelant le peuple à « prendre les armes du vote » est l’aveu cynique que le peuple a besoin de dégeler cet hiver pour se réchauffer les profits des nombreux qu’il doit apprendre à vivre de sous face à ce tsunami de justesse. Mais en même temps, il précise que les politiques anti-populaires se poursuivront, car il imposera tous les objectifs du capital pour une main-d’œuvre moins chère tout en gardant intactes toutes les lois anti-travailleurs, tous les accords douloureux avec l’OTAN.
Les partis de la ploutocratie montrent leur haine de classe envers le peuple qui souffre, mais en même temps ils montrent leur peur de l’organisation populaire et des luttes de classe. Ils sont au pouvoir, comme l’illustre la grève de 20 jours des travailleurs des raffineries françaises qui a paralysé la deuxième puissance énergétique d’Europe.
Les syndicats patronaux et gouvernementaux sapent ouvertement la grève
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