Vue latérale de la nouvelle crise

Ce n’est pas une pratique facultative, c’est une économie d’énergie à sens unique qui réduit à la fois les factures et l’empreinte carbone. Il le restera même si l’UE met un terme à l’augmentation rapide du prix du mégawattheure – en Europe centrale, il a atteint 1 000 euros. Nous grignotons l’austérité non digérée, comme un autre bonbon impropre à la loi mandat, pensant qu’elle ne concerne que l’Allemagne du black-out et la France de la fin de l’abondance, des subventions sûres ont assuré notre coup incontesté.

Combien ont monté le thermostat du climatiseur comme exercice de précarité énergétique hivernale ? Combien éteignent la lumière lorsqu’ils ne sont pas utilisés, se lavent sur le programme éco, passent moins de temps sous la douche, éteignent les appareils en mode veille, ne mettent que la quantité d’eau dans la bouilloire dont ils ont besoin, les ampoules classiques sont remplacées par Les LED ont une utilisation limitée en voiture ;

Dans le même temps, dans combien de foyers a-t-il été possible d’isoler, de remplacer efficacement les appareils énergivores, même au-delà des réfrigérateurs, climatiseurs, congélateurs ? Dans quelle mesure sera-t-il possible d’installer des pompes à chaleur, de découpler froid et chaud des énergies fossiles ? Combien de communautés énergétiques ont été fondées pour produire leur propre électricité et soulager les ménages et les entreprises ? Parce que l’électricité est un bien social, la base d’une vie décente.

Pour ainsi dire, nous nous aveuglons sur les gouvernants et les gouvernés.L’approvisionnement énergétique d’aujourd’hui n’inclut pas les prix, seules des mesures appropriées combattent l’absurdité de la dépendance du prix de l’électricité au prix du gaz naturel. Même la nécessité que tout se passe bien après tant de souffrances ne nous libère pas du cauchemar européen. Au contraire, il fait taire les réflexes, il nous livre doucement dans chaque tourbillon.

La vérité n’émerge souvent que dans les moments où les fantômes, vaincus par la panique des effets tangibles de la crise, sont chassés des scellés des attitudes, habitudes et croyances confortables. je sais je vois Et puis j’agis. Mais nous ne voulons pas affronter la nouvelle tempête. Quand nous arrivons enfin à la porte des ennuis sans préparation, cela signifie que nous avons été vaincus par notre regard hanté, notre extrême fatigue. De refuser de voir l’avenir sans le savoir difficile auquel nous devons faire face.

Thibault Tremble

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