Après la suprématie L’extrême droite Marin Le Pen et sa réélection à la tête de la France, Emanuel Macron fait face à des choix cruciaux pour le secteur agricole et l’environnement. Non seulement l’avenir de son pays dépendra d’eux, mais dans une large mesure la ligne de la stratégie de l’UE.
Après que le président français ait clairement indiqué que le coût de la vie élevé était le plus grand défi de son second mandat, le paysage français peut certainement s’attendre à beaucoup d’aide. Le gouvernement Macron a déjà dévoilé un paquet d’aides financières ciblant les secteurs de l’agriculture, des transports et de la pêche, qui sont les secteurs les plus durement touchés par la hausse des prix du carburant. Avant les élections générales de juin, elle envisagera probablement d’offrir davantage pour aider les électeurs en difficulté.
Attentes élevées, progrès limités
Sur l’environnement, le premier mandat de Macron a été marqué par de fortes attentes mais des progrès limités. Le président français a été accusé d’être trop paresseux et Bruxelles remet en question son engagement en faveur du changement climatique.
De plus, au cours de la présidence française de l’UE de six mois, qui a débuté en janvier, les diplomates européens ont exprimé à plusieurs reprises leur mécontentement face à l’absence de progrès sur la législation climatique de l’UE – le soi-disant paquet Fit for 55. Même Macron lui-même a récemment décidé de critiquer la stratégie Farm-to-Plate (F2F), appelant à ce que la productivité soit prioritaire par rapport aux objectifs de rentabilité de l’accord vert européen pour répondre à la nouvelle réalité d’après-guerre en Ukraine.
Au premier plan la route « verte »
Mais une confrontation avec le sceptique impétueux Lepen, qui avait promis de ralentir les efforts pour éliminer les émissions de carbone, démanteler les parcs éoliens et imposer un moratoire sur les nouvelles énergies éolienne et solaire, a une fois de plus relevé la barre sur la « Route verte ». Dans le débat de trois heures entre les deux candidats, Macron a évoqué le climat dans son discours d’introduction, affirmant « notre France sera plus forte si elle sait traiter la question écologique » et promettant de faire du pays une « grande force écologique ». « . « .
S’adressant aux Verts et à la gauche, Macron s’est engagé à nommer son prochain Premier ministre, qui sera directement responsable de la « planification environnementale » du pays et coordonnera les actions à long terme pour débarrasser l’économie des diverses émissions de carbone dans l’économie dirigée par une gauche. -candidat de l’aile à promouvoir Jean-Luc Melanson. Il est également revenu sur ses ambitions pour le développement des énergies renouvelables, notamment l’agrovoltaïque et l’éolien offshore.
Dans son discours gagnant il y a quelques jours, Macron a réitéré son engagement à réaliser sa vision climatique et à faire de la France une « grande nation verte ». Cependant, beaucoup restent sceptiques compte tenu du respect de l’environnement de son premier mandat. Sera-t-il à la hauteur des attentes cette fois, ou confirmera-t-il l’étiquette d’hypocrite climatique de Lepen ? La réponse est attendue sous peu.
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