Le monde réel évolue à des vitesses très différentes de celles de nos journalistes nationaux, que nous fassions du « shopping » sur la place Kolonaki ou sur la place Aristote. Notre monde moderne est composé de technologie, de code, d’intelligence artificielle et de robotique. Et la Grèce dans ce monde ressemble à un village isolé au bout du monde. Non pas parce que nous manquons du personnel nécessaire, mais parce que ni l’État ni les entreprises nationales ne peuvent tolérer autant d’« avant-garde ». C’est pourquoi l’initiative Mitsotakis d’hier est importante.
Il y a quelques années, alors que le souscripteur était en train de créer un autre site, un de nos proches collaborateurs ayant un lien avec la technologie a visité Istanbul et le parc technologique qu’ils y avaient construit. Il y a 17 ans ! À son retour à Athènes, il tomba dans la dépression. « La Turquie, nous a-t-il dit, fera des merveilles dans le domaine de la technologie. » Elle nous dépassera et nous ferons la course pour l’atteindre. Quand c’est arrivé! À l’époque où le mouvement étudiant en Grèce… luttait contre le « technofascisme », les « Autres » construisaient des bases solides pour un monde nouveau et tourné vers l’avenir. À l’époque, l’économie turque était « jalouse » de celle de la Grèce. Aujourd’hui, nous les regardons avec des jumelles.
C’est la mauvaise nouvelle. Il y a aussi une bonne nouvelle ! Dans le monde de la technologie, il n’est jamais trop tard pour s’impliquer. Il lui suffit de le vouloir et d’essayer. Kyriakos Mitsotakis a préparé l’autre Kyriakos, Kyriakos Pierrakakis, à prendre la direction du ministère des Réformes numériques avant même que la ND ne devienne un gouvernement. Nous avons donc tous appris que la bureaucratie peut être combattue. Kyriakos Mitsotakis met désormais l’accent sur la partie intelligence artificielle et met en place un comité consultatif dirigé par le professeur Konstantinos Daskalakis du MIT. Ce sont là quelques premières étapes essentielles pour suivre les évolutions. Afin de ne pas être exclu de cette grande révolution qui s’opère dans notre monde…
Vous avez lu des articles connexes du secrétaire spécial à la planification à long terme, Yannis Mastrogeorgiou, dans le Libéral. Il y a des gens qui « se battent » contre cela et qui y croient. Et ce n’est pas un hasard si M. Mitsotakis a choisi M. Mastrogeorgiou comme partenaire. Parce que le Premier ministre croit plus que quiconque à la technologie et aux opportunités qu’elle peut offrir au pays.
Où est le problème; Que nous, en tant que société, ne pouvons pas suivre les évolutions du reste du monde. Ou nous n’en voulons pas. En fin de compte, cela n’a pas d’importance puisque le même mauvais résultat sera obtenu. Et on ne peut pas dire que nous n’avons pas de bon personnel scientifique ou de bons ingénieurs. D’autre part! Nos collaborateurs sont recherchés à l’étranger. Le problème est donc le même problème familier qui accompagne toute tentative de modernisation dans ce pays : nous nous comportons de manière particulièrement autodestructrice à l’intérieur des murs, tandis que lorsque nous sommes à l’étranger, les gens eux-mêmes deviennent l’avant-garde de tout ce qui est nouveau. Il a besoin d’une aide psychiatrique. Mais cette affirmation ne suffit pas. Il s’agit d’essayer de changer quelque chose. Essayons de surmonter nos peurs. C’est pourquoi l’initiative de M. Mitsotakis est importante. Car dans ce cas un coucou vient apporter le printemps. Cela signifie que nous pouvons encore commencer à le faire dès maintenant, même si nous avons perdu toutes les révolutions industrielles précédentes…
Thanasis Mavridis
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