L’essentiel pour eux Union européenne La question de l’immigration a dominé la réunion d’hier de la Communauté Politique Européenne à Grenade Espagne, même si la journée était « dédiée » à l’élargissement de l’UE. mais aussi à la recherche de solutions à la crise Haut-Karabaghmais aussi entre Kosovo- Serbie.
Il semble que l’augmentation des arrivées irrégulières d’immigrants dans l’UE depuis le début de l’année, alors que 210 000 personnes sont déjà arrivées en Europe, pour la plupart en provenance de Syrie, a suscité une « inquiétude » dans de nombreuses capitales européennes, notamment en ce qui concerne la possibilité d’hébergement alors que des mesures d’accompagnement ont déjà été prises par les contrôles aux frontières.
Le Royaume-Uni n’étant plus membre de l’Union, mais participant à la Communauté politique européenne, le Premier ministre britannique a considéré comme une bonne occasion d’organiser hier une réunion en marge du sommet avec la participation de la France, de l’Italie, du Les Pays-Bas, l’Albanie et la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, étaient présents pour trouver des moyens d’« action commune ». Emmanuel Macron a même remercié Rishi Sunak pour cet effort, une décision qui semble avoir profondément irrité l’Espagne et la présidence de l’UE. Qui était « l’hôte » de la réunion d’hier, puisque Madrid souhaitait que la journée d’hier soit consacrée à d’autres sujets (par exemple la guerre en Ukraine), puisque l’immigration devrait de toute façon être discutée aujourd’hui lors du Conseil européen informel. C’est pour cette raison qu’il n’y a pas eu de conférence de presse hier à l’issue de la réunion de la Communauté politique européenne.
C’est le président français qui a déclaré aux journalistes que les pays réunis hier préparaient conjointement un nouveau plan en cinq points pour lutter contre l’immigration irrégulière, qui devrait être finalisé lors de la prochaine réunion de la Communauté politique européenne au Royaume-Uni l’année prochaine. Cependant, le plan inclut des idées qui, selon le FT, sont déjà discutées à Bruxelles : lutter contre l’immigration dans les pays d’origine et lutter contre les réseaux de passeurs. Macron a déclaré que ce dernier point concernait le Premier ministre britannique et qu’il travaillait en étroite collaboration avec l’Albanie, avec de bons résultats jusqu’à présent.
L’immigration a bien entendu également une dimension politique, puisque plusieurs États européens organiseront des élections dans un contexte de montée des partis d’extrême droite, tandis que beaucoup s’inquiètent de l’impact que cela aura sur les prochaines élections européennes de juin 2024.
Un accord a cependant été trouvé mercredi sur un aspect crucial du pacte sur la migration et l’asile autour du mécanisme de gestion des crises, accord de principe qui constituera la base des négociations entre le Conseil européen et le Parlement, alors que la conclusion du pacte devrait idéalement aura lieu d’ici A terminer fin février. Une épine dans le pied reste la redistribution des réfugiés et des migrants, qui est une « abomination » pour certains États membres comme la Pologne et la Hongrie, qui réagissent à de nombreux aspects de l’accord tout en poussant à ce que les décisions pertinentes soient prises à l’unanimité. , et non avec une majorité spéciale, comme cela a été le cas jusqu’à présent – et à juste titre.
Aujourd’hui, les chefs d’État et de gouvernement de l’UE Ils discuteront de la situation actuelle en Italie, mais aussi de l’accord de l’UE. – La Tunisie, surtout après le refus du président du pays d’Afrique du Nord, Kais Sayed, d’accepter les fonds européens prévus, les jugeant trop modestes. Malgré cet accord controversé, les dirigeants envisagent déjà de signer d’autres accords similaires avec des pays d’Afrique du Nord et notamment avec le Maroc et l’Égypte.
L’Ukraine et les « Autres »
La troisième réunion consécutive de la Communauté politique européenne, « une idée » de Macron, s’est réunie dans le but d’une médiation entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et d’une désescalade entre la Serbie et le Kosovo, mais aussi d’un débat plus général sur la sécurité du continent européen.
La présence de Volodymyr Zelensky a donné aux dirigeants européens l’occasion d’adresser des déclarations claires de soutien à l’Ukraine « aussi longtemps que nécessaire », mais ils n’ont pas pu trouver de solution aux autres problèmes en raison de l’absence d’« acteurs clés ».
Le plan initial était d’organiser une réunion multilatérale associant la France et l’Allemagne avec le président de l’Azerbaïdjan et le Premier ministre de l’Arménie en présence du président du Conseil européen. Cependant, l’Azerbaïdjanais Ilhan Aliyev a refusé à la dernière minute d’assister à une réunion avec le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, estimant qu’une « atmosphère anti-azerbaïdjanaise » s’était développée parmi les personnes présentes. Aliyev souhaitait que Tayyip Erdogan assiste à la réunion, mais la France a refusé et les deux dirigeants ne se sont donc pas rendus à Grenade. Charles Michel, qui avait personnellement pris en charge la crise du Haut-Karabakh – avant la victoire de Bakou sur les séparatistes arméniens – avait prévu d’intervenir à nouveau en pleine crise du Haut-Karabakh après que l’Azerbaïdjan y ait mené une opération militaire qui a conduit à la fuite. 100 000 Arméniens avaient quitté leurs foyers.
Et les efforts visant à désamorcer la grave crise actuelle entre le Kosovo et la Serbie ont échoué, car le président du Kosovo, Viosa Osmani, a refusé de participer aux négociations avec son homologue serbe Aleksandar Vucic et, comme condition pour imposer des sanctions à Belgrade après le dernier épisode d’invasion, les paramilitaires serbes ont exigé forces armées dans le nord du Kosovo.
Tout cela a conduit à la présidence espagnole de l’UE. d’annuler à la dernière minute la conférence de presse pour les 700 journalistes présents à Grenade pour les deux jours de réunion. La présidence espagnole a même refusé d’expliquer les raisons de l’annulation de la conférence de presse, probablement parce qu’il n’y avait rien de substantiel à annoncer.
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