Il n’y avait pas de tonnerre dans l’air. Dans tous les jugements populaires possibles en France, les forces antisystème des extrémistes apparaissent comme une majorité cumulée depuis des décennies (même si ce n’est qu’au référendum de 2004 sur la Constitution européenne qu’elles se sont toutes « fonctionnellement » unies, en vue à un résultat politique). Ce sont eux qui remettent en question l’orientation européenne et pro-occidentale du pays, les acquis fondamentaux de la culture politique occidentale, le choix d’une société ouverte et extravertie, la tolérance des différentes valeurs fondamentales des Lumières en général. Seulement cette fois leur pouvoir s’est largement reflété dans le cadre parlementaire, ce qui était auparavant impossible en raison du système électoral majoritaire à deux tours, qui affaiblit les partis sans réserves d’alliance ou réserves électorales importantes.
Certes, les extrémités politiques de « l’hexagone » ne forment certainement pas ensemble une force politique avec possibilité de convergence positive. D’autre part. Après tout, une lutte acharnée pour l’opposition a déjà commencé entre le parti de Le Pen et celui de Melanson (ce qui est politiquement important étant donné que le principal parti d’opposition – après la révision constitutionnelle de Sarkozy – est éligible au poste de président de la commission des finances publiques du Parlement, ce qui est envisage des possibilités incalculables de contrôle du pouvoir et des droits d’accès aux secrets financiers de l’État, en particulier des autorités financières). Pour l’instant, la coalition nationale de 91 sièges de Le Pen brille en ce que Melanson n’a réussi à persuader aucun de ses alliés électoraux (communistes, socialistes et écologistes) de former une faction autonome, mais de s’intégrer à celle de la « France récalcitrante ». Le chef de file de ce dernier – qui prétendait revendiquer la majorité parlementaire en vue de devenir Premier ministre mais ne souhaitait pas être élu député pour des raisons inconnues – espère cependant faire entrer dans le caucus de son parti des élus de gauche élus comme indépendants en France. .
Mais si les extrêmes se retrouvent dans une compétition idéologique et politique « de vie ou de mort », cela ne signifie pas qu’ils ne porteront pas atteinte à la capacité de Macron à gouverner avec les corrélations parlementaires formées. Soit il recherchera des majorités parlementaires occasionnelles pour adopter des projets de loi provisoires, soit il devra chercher des alliés au sein du gouvernement. Pourtant, les 25 députés socialistes ne les atteignent pas, et les écologistes ont un fort parti pris à gauche de Christine Rousseau. Dans le même temps, les dirigeants républicains ont exclu toute possibilité de co-gouvernement avec le président affaibli. Essentiellement, ne laissant qu’une marge de manœuvre à la création d’une majorité présidentielle marginale et fragile dans la délégation nationale si les républicains se séparent et que leurs penchants pacifistes – très probablement sous Copenhague – assument les responsabilités gouvernementales. Avec les trois partis pro-présidentiels (les deux autres sont Bairo et Philip), mais aussi les socialistes si ces derniers sont libérés de l’étreinte noyée de Melanson. Si la décision audacieuse de Macron ne peut pas non plus être exclue : essayer de profiter d’une situation – par ex. Émeutes sur le trottoir à propos de la promotion de la loi sur les 65 retraites pour dissoudre le Parlement et convoquer de nouvelles élections (bien que s’il ne retrouve pas la majorité, il doit démissionner ou être limité à quelques étrangers avec uniquement des fonctions politiques).
Dans ces circonstances, il est donc certain que l’Europe a peu de chances de considérer son dirigeant comme un président aussi politiquement affaibli chez lui. Les meilleurs jours possibles ne sont pas non plus à venir pour l’Occident dans son ensemble, car le pouvoir politique français est affaibli, tout comme le pouvoir politique américain après les prochaines élections générales de novembre prochain, où la domination de la ligne dure sera ignorée (alors le compte à rebours de Biden commence). système va démarrer), et le Royaume-Uni ne sera même pas sûr de rester uni longtemps.
Ceci à une époque de turbulences mondiales et à une époque où Poutine prend son temps pour exploiter toutes les failles du monde occidental. Au final, la seule bonne chose, surtout pour notre pays, c’est la politique étrangère gréco-turque de la France : la politique pro-turque les forces dans ce pays sont minimes voire inexistantes…
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