St. Kasselakis : Le gouvernement grec s’est « lavé les mains de l’innocence » en raison des horreurs subies par la population civile.

La réaction de SYRIZA et de l’Alliance progressiste à la décision du gouvernement grec de s’abstenir lors du vote à l’ONU

Réaction dure de SYRIZA à son abstention à la résolution de l’ONU déclarant un cessez-le-feu humanitaire à Gaza.

La réaction du président de SYRIZA-Alliance progressiste et du parti à la décision du gouvernement grec de s’abstenir lors du vote à l’Assemblée générale de l’ONU sur la résolution déclarant un « cessez-le-feu humanitaire » immédiat dans la bande de Gaza a été : très dure.

Dans son message sur X (anciennement Twitter), Stefanos Kasselakis parle d’« un jour de honte pour la diplomatie grecque, le peuple grec et son histoire » et déclare :

« L’Assemblée générale des Nations Unies a voté à une écrasante majorité en faveur d’un cessez-le-feu humanitaire à Gaza.
120 pays comme la France, l’Espagne et le Portugal ont pris le parti de la paix. Pas la Grèce de Mitsotakis. Nous nous sommes abstenus.
Cette nuit-là, les civils de Gaza vivent à nouveau l’horreur et nous nous sommes « lavés les mains ». Un jour de honte pour la diplomatie grecque, pour le peuple grec et pour son histoire.»

La déclaration du chef du principal parti d’opposition intervient alors que les forces israéliennes à Gaza mènent les bombardements les plus intenses parallèlement à leurs opérations terrestres, ajoutant au drame pour les civils qui meurent chaque jour par centaines alors que l’aide humanitaire parvient à ceux qui sont équipés de matériel militaire. la pipette en raison des restrictions imposées par Israël après l’attaque du Hamas le 7 octobre.

SYRIZA-Alliance progressiste

Le service de presse de SYRIZA-Alliance Progressiste a également publié un communiqué notant, entre autres, qu’en s’abstenant lors du vote, le Premier ministre « faisait de la Grèce un facteur négatif pour la paix » et que « la Grèce doit diriger les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu ». éviter la crise humanitaire et libérer les otages, au lieu de s’enliser de plus en plus dans la politique étrangère unidimensionnelle et menaçant la sécurité de l’allié respectif.

La décision de M. Mitsotakis de ne pas voter la décision de l’Assemblée générale de déclarer un cessez-le-feu humanitaire et d’ouvrir des canaux d’aide à Gaza fait honte au peuple grec et à son histoire, tout en faisant en même temps de notre pays un facteur négatif pour la paix sur le territoire. . Au contraire, contrairement à la position du gouvernement grec, un certain nombre de pays européens comme la France, l’Espagne et le Portugal ont choisi de soutenir cette décision, surtout à un moment où des milliers de civils palestiniens ont été tués par les bombardements et les attaques terrestres. lancé par Israël alors que Gaza plonge dans une crise humanitaire en raison de son blocus.

La réponse d’Israël au Hamas ne peut pas entraîner la mort d’un autre civil et condamner Gaza à une catastrophe humanitaire. La Grèce doit désormais prendre la tête des efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu, à éviter la crise humanitaire et la libération des otages, au lieu de se laisser de plus en plus empêtrée dans la politique étrangère unidimensionnelle et menaçant la sécurité de son allié respectif.

L’annonce de l’Alliance progressiste SYRIZA En s’abstenant de la résolution de l’ONU sur un cessez-le-feu, M. Mitsotakis fait de la Grèce un facteur négatif pour la paix

Le vote à l’Assemblée générale de l’ONU

L’Assemblée générale de l’ONU a appelé vendredi soir à une écrasante majorité à la déclaration immédiate d’un « cessez-le-feu humanitaire » dans la guerre dans la bande de Gaza. Toutefois, la décision n’est pas contraignante.

La proposition a été rejetée par Israël et les États-Unis, qui ont voté contre parce que le Hamas n’est pas mentionné dans le texte.

Le résultat du vote de l’ONU

La proposition jordanienne, présentée au nom des pays arabes, a été adoptée par 120 voix pour, 14 contre et 45 abstentions. La Grèce fait partie des pays qui se sont abstenus lors du vote. La proposition a été soumise à l’Assemblée générale après que le Conseil de sécurité a échoué à quatre reprises en deux semaines à adopter une résolution en faveur d’un cessez-le-feu et de la protection des civils.

Thibault Tremble

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