Saint Tropez : les restaurateurs ont échappé – consommation minimale de 1 500 euros

À une époque où les stations touristiques ont le choix du type de tourisme qu’elles souhaitent, Saint-Tropez sélectionne de manière peu orthodoxe et contraire à l’éthique les visiteurs les plus aisés, provoquant de nombreuses réactions et de vives confrontations.

Les hommes d’affaires du cœur de ce port méditerranéen pittoresque et ultra-luxueux, qui accueille depuis un demi-siècle la crème de la jet set internationale, emploient des pratiques éthiques douteuses en matière d’attribution des tables et imposent un minimum de consommation de plusieurs milliers d’euros.

Les touristes se plaignent du comportement auquel ils sont confrontés dans les restaurants d’une ville française de la Côte d’Azur, où les propriétaires sélectionnent les clients en fonction de leur portefeuille. La maire de Saint-Tropez, Sylvie Siri, a reconnu que ces allégations étaient fondées et que de telles pratiques nuisaient à l’image de la région. Il a même menacé les restaurateurs d’amendes après que certains clients auraient sélectionné en fonction du montant de leurs factures et pourboires précédents et fixé une consommation minimale, par ex. B. de l’ordre de 1 500 euros voire 5 000 euros par table.

Selon un article du journal local Nice Matin, les restaurateurs de Saint-Tropez vérifient les noms des clients et refusent les réservations s’ils estiment qu’ils n’ont pas dépensé suffisamment ou qu’ils ont laissé un pourboire important lors d’une visite précédente. Un employé de restaurant a déclaré au journal : « C’est simple : avez-vous un gros portefeuille ou êtes-vous un petit poisson ? » Un local a confirmé cette tactique de restaurant, affirmant que lorsque les restaurateurs mettent le client dans la deuxième catégorie, on lui dit qu’il est « jusqu’à début septembre » n’avait pas de tables. À une autre occasion, lors de la fête nationale belge du 21 juillet, l’entreprise a annoncé ses tables premium en indiquant qu’une réservation nécessitait un chiffre d’affaires minimum de 10 000 euros.

Les beautés de Saint-Tropez ont été découvertes pour la première fois à la fin du XIXe siècle par des peintres et des écrivains, fascinés par la simplicité et la lumière impressionnante de la presqu’île. Le rôle principal de Brigitte Bardot, alors inconnue, dans le film Et Dieu fait femme de 1956 a consolidé la popularité de la ville française. Bien sûr, Bardot lui-même avait déclaré en 1989 qu’elle n’était plus autorisée à vivre dans la région et « l’avait laissée aux envahisseurs ».

Saint-Tropez est devenu un lieu inhospitalier pour les habitants permanents du village, qui se plaignent du coût général de la vie. Le logement, l’habillement, la nourriture et les loisirs sont un rêve lointain pour la plupart d’entre eux. Les résidents sont désormais obligés de rechercher des options moins chères pour les services ci-dessus dans les communes provençales de l’intérieur telles que Dragignan et Tourtour.

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Erec Parris

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