Qui sera le nouveau Premier ministre en France ? – DW – 7 octobre 2024

« Qui sera Premier ministre » ? C’est la grande question en France ces jours-ci, trois jours après les résultats du second tour des élections législatives. La gauche, ainsi que les quatre partis du Nouveau Front de gauche (NFP), qui ont remporté les premiers sièges (11+182=193), se consultent jour et nuit pour trouver la bonne personne. Une tâche difficile, puisque l’hégémonie des désobéissants était remise en question après le départ des députés qui se sont affrontés avec Jean-Luc Mélenchon, tandis que dans le même temps la montée des socialistes, qui ont doublé leurs sièges par rapport à 2022 et en pleine concurrence avec les désobéissants. rester.

Le temps presse. Le président Macron s’est rendu en Amérique en tant qu’invité à l’occasion du 75e anniversaire de l’OTAN et ne semble pas pressé. Avant son départ, il avait même déclaré qu’il « attendrait la structure du nouveau parlement avant de nommer un Premier ministre ». Parallèlement, la coalition gouvernementale centriste est également en effervescence, avec une partie des républicains de droite qui commencent à rêver de créer un nouveau bloc de centre-droit avec près de 220 sièges, donc plus fort que celui de gauche.

Cependant, le silence du président concernant l’annonce du nom du Premier ministre a commencé à alimenter le sentiment et à faire naître des soupçons selon lesquels il retarde délibérément pour éviter la nomination par le bloc de gauche qu’il a remporté, comme l’exige la constitution. La tension s’est encore accrue après que des rumeurs ont circulé sur des repas et rencontres secrets entre « Macronics » et Marine Le Pen, ce que l’Élysée n’a pas confirmé. Au contraire, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe l’a confirmé hier à propos de lui-même, en se justifiant en affirmant que Marine Le Pen a « 33 % de préférence du peuple » et que c’était l’occasion pour lui de « refléter les principales divergences avec ses propres opinions pour confirmer ».

Enfin, avec le communiqué hier du parquet de Paris, Marine Le Pen est à nouveau visée par la justice pour « financement illégal de sa campagne électorale de 2022 », portant sur un montant supérieur à 300 000 euros pour la location de 12 bus pour la campagne électorale. Parallèlement, on rappelle que le 30 septembre, elle a été appelée, avec 24 membres de son (ancien) parti, à présenter ses excuses « pour le détournement de fonds européens » lors de son mandat européen de 2004 à 2016.

Aglaë Salomon

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