Son article Jean-Jacques Franquier par NPA-Révolutionnaires, réédité par Pantiera
Ni Dieu, ni César, ni un leader mécanique ! Nouveau Front populaire, pour lequel la politique\
Après des mois de débats, les représentants du Parti communiste français (PCF), du Parti insoumis (LFI), du Parti socialiste PS et d’EELV (« Europe – Écologie – Les Verts ») se sont mis d’accord sur un nom et un nom en moins. programme de plus de vingt-quatre heures avant de diviser les circonscriptions et de soutenir leurs candidats.
La gauche prétend être un « rempart » contre l’extrême droite aux portes du pouvoir, et elle y parvient en réintégrant François Hollande, le président anti-travail qui a porté Macron au pouvoir. Le voici, candidat du Nouveau Front Populaire ! Mobiliser les classes populaires contre l’extrême droite ?
Ou de l’autre, Aurélien Rousseau, ministre de la santé de Macron jusqu’il y a quelques mois, également candidat du Nouveau Front populaire ? Les agents de santé se frottent les yeux !
« Fronts démocratiques » : avant tout, la lutte contre la drogue !
La perspective d’une arrivée au pouvoir de l’extrême droite est évidemment inquiétante. Mais les perspectives qu’ouvre l’accord à l’ensemble de la gauche au pouvoir sous la bannière du Nouveau Front populaire (NFP) ne sont pas rassurantes. Car quelle serait l’alternative la plus probable à la victoire ultime du Rassemblement National (RN – parti de Le Pen, ss) et de ses alliés ? Les macronistes n’aligneront personne à Correz contre François Hollande pour favoriser officiellement le député républicain sortant de LR. En l’absence d’un accord national entre les macronistes et le parti gaulliste LR, qui les mettrait tous deux dans une position difficile, des dispositions sont prises au niveau local pour préparer un second tour supposément viable, un bloc de victoire sur les candidats du Rassemblement national – RN. Outre Korez, Macron veut aussi préférer Hollande – lui aussi très « centriste » !
Nul doute de la part des dirigeants du Nouveau Front populaire (NFP) qu’ils nous demanderont au second tour de voter pour le candidat « démocrate » le mieux placé pour empêcher l’élection d’un député du Rassemblement national (RN). comme ils l’ont fait à chaque élection depuis 2002. Combien de temps encore essaierons-nous de convaincre les travailleurs qu’ils n’ont d’autre choix qu’entre le mal, le pire et le moins mal ?
Avec les attaques de Macron contre les chômeurs, contre les immigrés, contre les travailleurs en général, on a une idée de ce qu’est une politique « libérale » pro-ouvrière. Les choses seraient encore pires au Rassemblement national-RN. Mais une majorité formée autour d’un « front démocratique » consisterait au mieux à voir Macron gouverner avec tous ceux qui ont servi sous Hollande. Ils ne seraient pas des extrémistes de droite, mais ils seraient néanmoins des gouvernements militaristes, anti-immigration et anti-travaillistes. Sans doute pire que ce que nous avons vécu jusqu’à présent s’ils étaient assurés que nous ne répondrions pas.
La solution pour l’extrême droite ne réside pas dans les sondages, mais dans notre capacité à riposter et, à travers nos luttes, à récupérer tout ce qui nous a été volé au fil des années sous la direction de gouvernements de droite ou de « gauche ». .
France : La gauche qui ne va pas au « front » avec les forces systémiques
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