La façon dont les banques centrales font face à la hausse continue des taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation dans le monde est très similaire à la façon dont elles gèrent le cholestérol dans le corps humain. Dans tous les cas, les deux (cholestérol élevé et inflation) conduisent inévitablement à une crise cardiaque du corps ou de l’économie.
L’inflation est essentiellement causée par l’un des problèmes structurels que rencontrent les économies et sont incapables d’équilibrer l’offre et la demande (économie inefficace), une consommation excessive et un manque de mobilité et de productivité. Le cholestérol dans l’organisme est causé par des problèmes structurels (triglycérides), une consommation excessive (mauvaise alimentation) et le manque d’exercice. Pour contrecarrer l’inflation, les banques centrales ont recours à des augmentations de taux d’intérêt (en médecine, il s’agit de l’administration de statines) et recommandent une réduction de la consommation et une augmentation de la productivité. Concernant le cholestérol, ils recommandent également de réduire la consommation et d’augmenter l’activité physique.
L’obsession des banquiers centraux face à l’inflation élevée rappelle peut-être à beaucoup l’obsession de leurs cardiologues face à l’hypercholestérolémie. Les banquiers centraux savent qu’une période prolongée de plus de deux ans de forte inflation a un impact dévastateur sur les économies, car le nombre de faillites d’entreprises incapables de faire face à la hausse des coûts d’exploitation augmente, le revenu disponible des travailleurs chute de façon spectaculaire et l’économie revient difficilement à la normale. pour revenir à un cycle ascendant.
Si l’inflation en Allemagne reste bien au-dessus de 7 % au cours des deux prochaines années, cela entraînera une détérioration géométrique de l’économie qui nécessitera plus de quatre années d’austérité et de réformes pour revenir à de meilleurs niveaux. Il en va bien entendu de même pour la France, l’Italie et l’Espagne.
C’est aussi la principale raison pour laquelle les « médecins de l’économie », c’est-à-dire les banques centrales, s’empressent de suivre les mêmes prescriptions médicales afin d’éviter une inflation élevée accompagnée d’une récession.
Une image qui fait référence à la « crise cardiaque économique ».
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