Les médias français rapportent abondamment la mort d’Irène Papa sur leurs sites depuis ce matin. Le journal Libération la caractérise comme l’une des actrices grecques les plus importantes de sa génération et souligne que ses rôles au cinéma dans Elektra et Zorbas l’ont fait connaître internationalement. Le journal note que contrairement à Melina Merkouri, qui dépeignait des « personnalités plébéiennes », Irini Papa dégageait une « grandeur aristocratique » urbaine dans ses rôles. Enfin, le journal mentionne que les convictions politiques d’Irini Papa étaient connues et qu’elle était membre du KKE, tout en republiant également une déclaration de Papa de 1996 dans Libération, dans laquelle elle disait que « c’est ridicule, euh qu’on lui demande des autographes. ..Je n’aime même pas être admiré ou admiré » et que « si vous choisissez d’être en vie, nous ne sommes pas des dieux. C’est une leçon politique que nous donne le théâtre antique. »
Le journal Figaro, dans son hommage à Irini Papa, la qualifie de « grande tragédie » dont « un regard énigmatique était toute une scène ». Il fait abondamment référence à la carrière cinématographique internationale de l’actrice grecque, mais souligne que « la profondeur de sa performance » lui a permis d’incarner sur scène des personnages dérivés d’Euripide et d’Homère. Le journal rappelle également qu’Irini Papa, qui a présenté l’album Odes avec Vangelis Papathanasiou à Paris en 1980, a déclaré que son grand-père était un collectionneur de chansons folkloriques, qu’elle en connaissait elle-même des centaines et qu’avec cet album, elle voulait faire revivre « le grec l’âme et leurs traditions ». Le journal français rapporte qu’Irène Papa était plus une légende vivante qu’une star de cinéma internationale.
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