Au moment où Israël est prêt à procéder à une intervention terrestre à Gaza, comme l’a annoncé le Premier ministre Benjamin Netanyahu, la France a envoyé un message sévère au Hezbollah pour qu’il ne prenne pas part aux conflits.

« Il n’y a aucune excuse pour que le Liban soit entraîné à nouveau dans la guerre »

Concrètement, l’Elysée a averti jeudi soir l’organisation libanaise de ne pas s’impliquer dans le conflit entre Israël et le Hamas.

« Le Liban sera la première victime »

« (Le Hezbollah et le Liban) doivent faire preuve de retenue et éviter d’ouvrir un deuxième front dans la région », indique un communiqué officiel cité par les médias français. Sur un deuxième front, il a écrit : « La première victime sera le Liban. »

« Il n’y a aucune excuse pour que le Liban soit entraîné à nouveau dans la guerre. « D’autant plus que le Liban est affaibli en raison du manque d’autorités opérationnelles », poursuit le même communiqué.

Le chef adjoint du Hezbollah, Naim Qassem, a déclaré le 13 octobre que l’organisation ne se laisserait pas influencer par les appels à rester en dehors du conflit en cours entre Israël et le Hamas, affirmant que le mouvement était « pleinement prêt » à le faire pour contribuer aux combats.

« En coulisses, les appels lancés par les grandes puissances, les pays arabes et les envoyés de l’ONU, nous demandant directement ou indirectement de ne pas intervenir, ne fonctionneront pas », a-t-il déclaré à ses partisans rassemblés dans une banlieue sud de Beyrouth.