Le budget grec a reçu un « certificat » de la Commission européenne, selon la déclaration de Bruxelles sur le projet annoncé aujourd’hui. Est l’un des 7 Etats qui n’ont pas d' »astérisques » dans leur budget 2024alors qu’au contraire, les recommandations s’adressent aux grands États comme France pour les écarts fiscaux, mais aussi pour Allemagne pour la décision de prolonger les mesures de soutien aux coûts énergétiques.
La Grèce quand même reste dans un régime de déséquilibres macroéconomiques excessifs (comme beaucoup d’autres États de l’Union européenne) et c’est pour cette raison qu’une étude spéciale sera annoncée au printemps. La certification politique des avis d’aujourd’hui est effectuée par l’Eurogroupe de décembre. Le dossier de résultats pour les soins de suivi est également attendu.
En détail, la Commission décide des plans budgétaires de la Grèce mais aussi 6 autres pays Chypre, Estonie, Espagne, Irlande, Slovénie et Lituanie Elles correspondent aux recommandations de l’été dernier.
Dans le texte spécial pour la Grèce, la Commission note que le budget actualisé de la Grèce est « conforme à la recommandation du Conseil du 14 juillet 2023 ». Il le prévoit Déficit avec intérêts de 0,9% du PIB en 2024 ; est inférieur au prix de référence fixé dans le contrat (3% du PIB) et Dette à 151,9% du PIB en 2024au-dessus de la valeur de référence contractuelle de 60% du PIB, mais aussi 43% du PIB en dessous des valeurs qu’avait l’indicateur fin 2021. La Commission le note également La Grèce « a fait quelques progrès sur les éléments structurels ». des recommandations de politique budgétaire du Conseil du 14 juillet 2023 et appelle par conséquent les autorités grecques à réaliser de nouveaux progrès. »
Dans le même temps, les écarts sont plus nombreux : les plans de 9 Etats – d’Allemagne, d’Autriche, d’Italie, du Luxembourg, de Lettonie, de Malte, des Pays-Bas, du Portugal et de Slovaquie – ne sont pas totalement alignés Les écarts et les besoins d’ajustements sont consignés dans les plans de 4 états : La Belgique, la Finlande, la France et la Croatie, qui « risquent de ne pas se conformer aux recommandations du Conseil ».
La Commission demande notamment : BelgiqueLe FinlandeLe France Et croate pour obtenir ça mesures nécessaires dans le processus budgétaire national pour garantir que la politique budgétaire en 2024 soit conforme à la recommandation du Conseil de juillet 2023. L’Italie, la Lettonie et les Pays-Bas sont appelés à être prêts à prendre les mesures nécessaires. L’Allemagne, Malte et le Portugal sont invités à mettre fin le plus rapidement possible aux mesures de soutien énergétique en 2023 et 2024. Le Luxembourg et la Slovaquie sont priés de veiller à ce que leur nouveau plan soit conforme à la recommandation. Le problème est qu’à partir de 2024, les États membres devront respecter un taux de croissance maximal des dépenses primaires nettes.
Se pose également la question du retrait complet des mesures de soutien liées à la crise énergétique. La Commission décide que d’importantes mesures de soutien continueront à s’appliquer en 2024 dans des pays comme la France, la Croatie, le Luxembourg, Malte, l’Allemagne et le Portugal.
Déséquilibres macroéconomiques
Dans une étude spéciale sur le mécanisme d’alerte précoce (AMR) visant à identifier les déséquilibres macroéconomiques potentiels La Grèce reste « sous le radar » aux côtés d’autres États comme Chypre, l’Allemagne, la France, la Hongrie, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Roumanie, l’Espagne et la Suède. Des études spéciales seront à nouveau réalisées et la Slovaquie sera désormais également ajoutée à la liste.
Cette étude estime qu’il existe des déséquilibres dans l’économie réelle, par exemple dans la position extérieure globale nette d’un pays, dans la dette, dans la balance extérieure, mais aussi dans des chiffres tels que le chômage ou les revenus.
Les recommandations
La commission a également formulé des recommandations sur la politique économique. Ils se concentrent sur les défis d’une inflation élevée et de la compétitivité.
Il précise que les États membres de la zone euro :
- Adopter une politique budgétaire prudente et coordonnée et des mesures de soutien ciblées contre les coupures d’énergie dans le but de renforcer la viabilité des finances publiques et d’éviter une nouvelle exacerbation des pressions inflationnistes.
- Garantir des niveaux élevés d’investissements publics et privés en accélérant la mise en œuvre du fonds de relance
- Soutenir les mesures d’augmentation des salaires qui atténuent la perte de pouvoir d’achat des salariés tout en tenant compte de la dynamique de compétitivité.
- Surveiller les risques associés à une politique monétaire plus stricte.
- Renforcer la compétitivité en améliorant l’accès au financement, le soutien aux secteurs stratégiques, etc.
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