Les relations franco-grecques sont historiquement au mieux et ce fait est confirmé – symboliquement et essentiellement – par deux visites mutuelles à Athènes et à Paris : la première, par le ministre français des Affaires étrangères, Catherine Colonnece mardi, à Athènes, et le second la semaine suivante Kyriakou Mitsotakis à Paris.
Le Premier ministre est reçu par le président français à l’Elysée Emmanuel Macron, le 12 septembre, immédiatement après son retour de Thessalonique et du TIF, confirme le partenariat stratégique déjà solide entre Athènes et Paris à un moment très critique pour l’Europe.
Concernant la visite d’aujourd’hui de Katrin Colonas, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, lors de la rencontre qu’elle aura avec son homologue grec, Nicos Dendiasil est conçu pour examiner les relations bilatérales, les développements en Méditerranée orientale, en Ukraine, dans les Balkans occidentaux, au Moyen-Orient, au Sahel et la coopération au sein de l’Union européenne.
Mais ce qui est important pour la partie grecque, c’est que la visite du chef de la diplomatie française à Athènes et celle du Premier ministre à Paris coïncident escalade sans précédent de la rhétorique turque avec le président turc Recep Tayyip Erdogan et son partenaire gouvernemental Devlet Bakhceli menaçant directement la Grèce d’une invasion et contestant la souveraineté grecque sur les îles de la mer Égée en utilisant le terme « occupation ».
Suivant une stratégie d’internationalisation des problèmes gréco-turcs, Athènes s’engage dans une campagne d’information des alliés et partenaires. A cet égard, M. Dendias a envoyé des lettres les membres du Conseil de sécurité et le secrétaire général des Nations unies, ainsi que le secrétaire général de l’OTAN, et à cet égard les contacts franco-grecs de haut niveau revêtent une importance particulière.
Il convient de noter que Mme Kolona vient à Athènes de la Turquie, où elle a rencontré le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu. Dans ses déclarations avant de quitter Paris, la ministre française a salué le rôle positif qu’elle joue « quelquefois » Ankara a déclaré que sa visite visait à « encourager la Turquie dans sa mission de médiation », mais a laissé des pointes au non-respect de la Turquie les sanctions de l’Occident contre la Russie et montre ainsi la colère de Paris : « L’Europe a imposé des sanctions successives, tout comme les États-Unis[…] Cependant, certains pays, comme la Turquie, n’ont pas adopté la politique de sanctions. Il est important pour nous de veiller à ce que les pays qui n’imposent pas de sanctions ne soient pas utilisés comme base pour contourner les sanctions qui ont été imposées par une grande partie de la communauté internationale.
Il convient de rappeler que la visite de Mme Kolonas à Athènes fait suite à la visite du ministre grec des Affaires étrangères Paris Juillet dernier. Lors de cette réunion, le ministre français des Affaires étrangères avait envoyé un message clair selon lequel, comme par le passé et comme l’a rappelé le président Emmanuel Macron, la France est un pays allié et ami de la Grèce et fera preuve de solidarité face aux menaces à sa souveraineté.
Les propos de Macron contre la Turquie
La visite de Colon s’inscrit également dans l’ombre des récentes remarques anti-turques du président français lors de la conférence annuelle des ambassadeurs de France à Paris, à laquelle il a assisté. La Turquie avec la Russie et la Chinequi parlent de « récits qui doivent être abordés ».
Concrètement, Emmanuel Macron s’est entretenu avec les diplomates français réunis à l’Elysée de la montée des « forces autoritaires et des déséquilibres ». Il a lui-même utilisé le terme de « swing » géopolitique pour la réalité actuelle appelé à contrer les « récits russes, chinois, turcs »..
Les contradictions du président français contre Ankara ne s’arrêtent pas là, comme il l’a noté : « La France continuera à parler avec la Russie. Qui veut que la Turquie soit la seule puissance au monde qui parle encore à la Russie ?
On rappelle que lors du dernier Conseil européen extraordinaire, Emmanuel Macron, après avoir évoqué l’intervention de Kyriakos Mitsotakis sur la position de la Turquie, a exprimé le « soutien de tous les Européens et particulièrement de la France » et a déclaré que « personne n’est aujourd’hui la souveraineté susceptible de mettre en danger les États membres ». . Ces déclarations (de la Turquie) doivent être condamnées au plus vite, ce que je viens de faire.
Outre leur rencontre à Paris le 12 septembre, les Drs. Mitsotakis et Macron se rencontreront également lors des sommets de l’UE Prague (informel), les 6 et 7 octobre, etc. Bruxelles, les 20 et 21 octobre.
La Grèce et la France ont signé en septembre dernier « Partenariat stratégique de coopération en matière de défense et de sécurité ». L’accord prend effet immédiatement militaire abonnement de la France vers la Grèce et inversement s’il y en a un Attaque depuis un pays tiersmême si ce pays est dans le contexte de leurs alliances (comme la Turquie, qui est membre de l’OTAN). La vente à la Grèce a également été convenue par trois frégates Belharra (avec possibilité d’en acheter un autre) avec un équipement complet de pointe, alors que la réception progressive de la France est déjà en cours 24 avions de chasse Rafale.
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