Première entrée : vendredi 24 juin 2022 à 18h19
La vice-ministre gréco-française du développement du gouvernement français, Chrysoula Zacharopoulou, qui est la cible d’allégations de viol, a démenti aujourd’hui ces allégations, les qualifiant d' »inacceptables et scandaleuses ».
« Les graves allégations portées contre moi concernant les essais cliniques médicaux menés pour diagnostiquer et traiter la maladie de mes patients sont inacceptables et scandaleuses », a déclaré son avocat dans un communiqué.
Chrysoula Zacharopoulou, 46 ans, gynécologue de profession, est la cible de deux allégations de viol et d’une troisième allégation de violences par un individu chargé d’une mission de service public.
Chr. a mentionné qu’elle avait appris l’existence de ces plaintes « par la presse ». Zacharopoulou se dit également « choquée et profondément blessée » et assure qu’elle n’a imposé le moindre examen à aucun de ses patients sans leur consentement.
« Je ne suis pas au courant de la substance de ces plaintes, qui, je le souligne, ont été déposées dans les jours qui ont suivi ma nomination au gouvernement et concernent des enquêtes médicales qui auraient eu lieu il y a des années », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête le 27 mai après deux allégations de viol contre Zacharopoulou.
Selon le magazine Marianne, qui a dévoilé l’affaire, les incidents allégués auraient été commis en relation avec sa profession de gynécologue.
L’enquête a été confiée à la Brigade pour la répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
Une troisième plainte pour violences a été déposée jeudi, selon le parquet de Paris, a annoncé aujourd’hui l’agence française.
L’émission TMC TV a obtenu le témoignage de cette patiente, qui dit avoir subi des « violences gynécologiques » lors d’un rendez-vous chez le médecin avec Zacharopoulou en 2018 pour soigner l’endométriose dont elle souffrait.
Zacharopoulou, qui a été élu député européen en 2019, a été nommé le mois dernier vice-ministre du Développement, de la Coopération française et internationale dans le gouvernement du Premier ministre Elizabeth Bourne.
Bourne a déclaré jeudi soir au réseau d’information LCI que « les allégations ont été faites et que justice sera faite », qualifiant cela de « problème important » de « consensus lors des procès ».
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