Les responsables chinois soulignent que le deuxième navire de croisière n’est pas une copie du premier navire en construction, mais un design exécuté en Chine. Le premier navire de croisière construit en Chine est toujours en construction et ne devrait pas être livré avant 2023.

La cérémonie de découpe de l’acier a eu lieu le 8 août à la Shanghai Waigaoqiao Shipbuilding Co. pour marquer le début de la construction du nouveau navire de croisière. Le deuxième navire de croisière sera plus grand et plus écologique, selon le rapport chinois, que le premier navire, construit en partenariat avec Carnival Corporation et avec l’assistance technique de Fincantieri.

Le nouveau navire sera de 143 000 tonnes brutes avec une longueur totale de 1 118 pieds. Le gain d’espace à bord sera augmenté de 6 700 tonnes brutes et sera près de 50 pieds plus long que le premier navire de croisière. Ils disent que le navire aura une vitesse de pointe de 22,7 nœuds et un total de 2 144 cabines passagers, ainsi qu’un large éventail d’équipements. Il convient de noter qu’aucun délai n’a été donné pour la livraison du navire, mais les rapports soulignent que le processus de construction sera accéléré par rapport au premier navire de croisière. Ils rapportent que la phase de conception a été raccourcie de six mois. À l’heure actuelle, toutes les conceptions structurelles et environ 40% de la conception globale du navire sont terminées.

La commande initiale de deux navires de croisière a été passée par Carnival et CSSC dans le cadre d’une joint-venture en novembre 2018. Le premier acier a été coupé pour le premier navire de croisière en octobre 2019 et le navire flotte depuis décembre dernier.

Le début des travaux sur le deuxième navire de construction nationale démontre les compétences acquises, ce qui signifie que la Chine sera bientôt en mesure de passer à la production de masse pour les grands navires de croisière. Actuellement, les grands navires de croisière sont principalement construits par Meyer en Allemagne et en Finlande, Fincantieri en Italie et Chantiers de l’Atlantique en France. D’autres, comme Mitsubishi au Japon, ont tenté de se lancer dans la construction de grands navires de croisière mais, faute de savoir-faire et de réseaux de fournisseurs, ont rencontré des problèmes qui ont entraîné des retards et des pertes financières élevées.