La trêve olympique distingue le cas d’Israël de celui de la Russie, en permettant aux athlètes de ce pays du Moyen-Orient de participer aux Jeux olympiques de Paris sous son drapeau. Le Comité international olympique a défendu sa participation à l’événement de 2024 et la Russie l’a accusé de « double standard », car les Russes devraient concourir sans leurs « couleurs ».
« Nous exigeons un traitement égal pour tous les athlètes », a exigé Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. Mais le CIO accuse les Russes de violer la trêve olympique pour les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Pékin (2022) et a pris des mesures contre le pays pour cette raison.
« Les mesures prises sont une conséquence de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe lors de l’événement de 2022. Cela constitue une violation de la Trêve olympique et de la Charte olympique », ont répondu les « Immortels » à Mme Zakharova.
Mais l’escalade du conflit au Moyen-Orient a retiré le sport de la vie des habitants de la zone de guerre ou de ceux qui en sont affectés.
Les équipes israéliennes de basket-ball se sont retirées des compétitions internationales, les athlètes ont arrêté leur entraînement et certains ont revêtu des uniformes militaires. Des événements tels que les Championnats d’Europe de polo ont été délocalisés dans d’autres pays où les idéaux olympiques sont très éloignés de la zone de conflit.
Le Comité international olympique a souligné que les athlètes de la zone de guerre seraient inclus aux Jeux olympiques. « Les athlètes ne peuvent pas être tenus responsables des actions de leurs gouvernements », a déclaré le porte-parole du CIO, promettant que des mesures immédiates seraient prises en cas de problème aux Jeux olympiques. En fait, il faisait référence à l’organisation de Tokyo. Aux Jeux olympiques de 2021, le judoka algérien Nourin s’est retiré du tournoi olympique pour éviter d’avoir à affronter l’Israélien Butbul. Cela a valu à l’Algérien d’être pénalisé par le CIO.
Les Olympiens en alerte
Le signal de départ des Jeux Olympiques de Paris sera donné le 26 juillet, mais la France est déjà au plus haut niveau d’alerte. Le comité d’organisation a souligné que la sécurité des Jeux était la priorité absolue pour leur succès. Les souvenirs des Jeux olympiques de 1972 sont frais et Thomas Bach sait mieux que quiconque que l’institution de Munich a subi un coup dur.
La manière dont les Jeux devraient se dérouler cause des maux de tête aux personnes impliquées dans la sécurité de l’événement. Des bâtiments emblématiques liés à l’histoire de la ville serviront de lieux de jeux.
Le départ du marathon aura lieu à l’Hôtel de Ville, des compétitions de taekwondo et d’escrime auront lieu sur les Champs Elysées et sur la place de la Concorde les fans pourront notamment assister à du skateboard, du BMX, etc.
Même la Seine est entrée au service du plus grand événement sportif de 2024. C’est là que se déroulera la cérémonie d’ouverture, ce qui est une autre épine en termes de sécurité, car pour la première fois un événement de ce genre s’y déroulera dans un espace ouvert. Les berges du fleuve devraient être remplies de policiers pour prévenir toute attaque terroriste.
Les Jeux olympiques de Paris auront lieu dans d’autres villes que Paris. Des matchs de handball et de basket ont lieu à Lille, du football à Nantes, Marseille et Lyon. L’espace maritime marseillais sera le « terrain » de la voile.
Dans le but de trouver de grosses vagues à surfer, les organisateurs se sont rendus jusqu’à Tahiti. Cependant, le grand « rayon » des installations olympiques inquiète les responsables. Surtout à l’heure où les sirènes de guerre et la menace terroriste retentissent en Europe et au Moyen-Orient, la question de la sécurité est une priorité tant pour les Français que pour les membres du Comité international olympique.
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