Les prix atteignent jusqu’à 718 euros par MWh en Italie et 706 euros par MWh en France – En Grèce avec la Bulgarie, le prix est estimé à 402 euros.
La hausse des prix de l’énergie se poursuit sans relâche, annonçant un hiver difficile pour l’Europe, les prix de gros de l’électricité établissant un nouveau record jeudi (25/08). Les prix du vendredi sont de 718 euros par MWh en Italie, 706 en France et viennent ensuite la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie, la Roumanie, la Croatie et la Belgique.
L’Allemagne suit avec 699 euros par mégawattheure, la Grande-Bretagne avec 679 euros et les Pays-Bas avec 693 euros. Dans la péninsule ibérique, qui a bénéficié d’une dérogation spéciale de Bruxelles, le prix en Espagne-Portugal est de 175 euros. En Pologne, où le lignite est fortement impliqué dans l’exploitation minière, il est de 352 euros.
En Grèce, avec la Bulgarie, le prix est calculé à 402 euros par mégawattheure.
Les prix actuels du gaz naturel ont battu tous les records en Europe. Le prix s’est stabilisé à 320 euros par mégawattheure en raison de problèmes d’approvisionnement accrus en Europe. Auparavant, les contrats de gaz naturel sur la bourse de l’énergie d’Amsterdam atteignaient 300,50 euros par mégawattheure.
La poussée est provoquée par les craintes d’une interruption prolongée du débit d’un pipeline majeur. Le pipeline principal Nord Stream sera suspendu pendant trois jours le 31 août pour maintenance, ce qui fait à nouveau craindre qu’il ne reprenne pas ses activités comme prévu après les travaux.
Dans le même temps, le pétrole brut se négocie à 95,99 dollars le baril, le Brent à 101,3 dollars le baril.
L’approvisionnement en gaz du gazoduc russe vers l’Europe a chuté d’environ 75 % cette année en raison des sanctions contre la Russie. Il est à noter que Moscou interrompra les livraisons de gaz vers l’Europe via le gazoduc Nord Stream 1 pendant trois jours du 31 août au 2 septembre, augmentant la pression sur les capitales européennes.
Entre-temps, le gouvernement fédéral a adopté deux ensembles de mesures dans le cadre de la Loi sur l’efficacité énergétique, qui visent à économiser l’énergie au cours de la période à venir.
Le premier forfait de 6 mois est valable à partir du 1er septembre, le deuxième forfait de deux ans à partir du 1er octobre. Cependant, ce paquet a encore besoin du feu vert du Conseil fédéral avant de pouvoir être mis en œuvre.
La France et les vacances du parc nucléaire
Selon Bloomberg, les coûts de l’électricité en France ont atteint un nouveau record alors que le parc nucléaire fait face à de nouvelles pannes alors qu’un hiver très coûteux se profile.
L’augmentation est due à l’annonce d’Électricité de France SA selon laquelle un plus grand nombre de ses réacteurs mettent plus de temps à se remettre en marche après des pannes. Les pannes affectent des centrales d’une capacité totale de 8 380 mégawatts, soit près de 14 % de la puissance nucléaire totale de la France.
En France, six arrêts de réacteurs ont été prolongés dès mercredi après-midi, tandis qu’un nouvel arrêt de quatre jours a été annoncé pour le réacteur Paluel 4. Certaines des pannes ne durent que quelques jours, tandis que d’autres ont été prolongées jusqu’à deux mois.
L’entreprise publique EDF est confrontée à une nationalisation complète dans le cadre des plans du gouvernement visant à remettre le système électrique du pays en ligne. La France exporte normalement de l’énergie vers ses voisins comme le Royaume-Uni et l’Allemagne pendant l’hiver, mais l’inverse est attendu cet hiver si ses voisins ont la capacité de le faire.
Le gouvernement tente de résoudre l’énigme compliquée d’EdF et, comme le disent souvent les analystes : « Dans la crise énergétique européenne, la tâche principale d’Emmanuel Macron n’est pas de traiter avec Moscou, mais de résoudre les problèmes de l’avenue de Vagram ».
Le prix de gros de l’électricité en France dans les contrats de la période novembre ’22 – janvier ’23 fluctue désormais au-dessus de 1 500 euros par MWh sur la bourse de l’énergie. Et la charge de pointe correspondante pour la période novembre-décembre flirte avec le niveau impensable de 3 000 euros par MWh.
« Ninja d’Internet. Érudit télé incurable. Amateur passionné de café. Passionné de réseaux sociaux. Penseur général. »