Prêt à mener la campagne des dissidents socialistes français avec l’accord de coopération « La France insoumise » du néo-communiste Jean-Luc Melanson, qu’il a surnommé la « gauche du passé », a déclaré le maire du Mans Stéphane Le Fol.
S’adressant à France 2 sur la chaîne publique française, François Hollande, un ancien ministre qui a clairement exprimé son opposition au Parti socialiste travaillant avec Melanson, a déclaré: « Cette campagne devrait être pour tous ceux qui veulent être candidat de toute façon parce qu’ils ne le sont pas accepter cet accord ».
Melanson représente la « gauche du passé »
« Je vais me présenter aux législatives puis fixer un rendez-vous au 16 juillet parce que je crois qu’il y a une autre gauche, une gauche qu’il faut reconstruire et une autre ligne politique que celle qui a été utilisée ces dernières années cinq ans, », a-t-il déclaré. L’ancien ministre socialiste, l’un des principaux opposants au secrétaire du parti Olivier For.
Comme il l’a dit, « le vrai problème avec Jean-Luc Melanson, c’est qu’il représente la gauche du passé, donc il faut construire la gauche du futur ».
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« Si ce Parti socialiste reste tel qu’il est aujourd’hui avec Olivier Four, c’est-à-dire ‘soit tu es d’accord avec moi, soit tu quittes’ ce parti qui rétrécit, alors je partirai définitivement. Mais je ne dirai pas que je pars tout de suite. « J’ai l’intention d’avoir un débat politique. » Cependant, il n’a pas précisé s’il avait l’intention de se présenter comme candidat aux élections générales de juin, poste qu’il a démissionné pour le siège de maire du Mans en 2018.
Rebelle et par Bernard Kaznev
L’ancien premier ministre socialiste désigné Bernard Kaznev est également fondamentalement en désaccord avec le principe d’un accord de coopération électorale avec Melanson et a annoncé son intention de quitter le parti.
Kanznev a accusé la direction socialiste de perdre « la boussole » du « socialisme démocratique ».
L’accord, qui doit encore être ratifié par le Comité national du Parti socialiste, voit les partis participants se présenter aux élections générales avec un programme et un candidat communs, tandis que les candidats socialistes peuvent prétendre à 70 sièges, 577 sans autre rival de gauche en l’Assemblée nationale française.
Un récent sondage Harris Interactive a montré une gauche unie avec une alliance entre le parti d’Emanuel Macron et les conservateurs, chaque faction obtenant 33 %. Au second tour, cela pourrait cependant déboucher sur une majorité pour le camp Macron.
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