Le gouvernement français fait avancer la nationalisation du groupe électronucléaire endetté EDF, qui a maintenant officiellement soumis une offre aux régulateurs du pays pour acheter toutes les actions de la société qu’il ne possède pas.
Selon l’offre publique d’achat, le prix de l’offre reste à 12 euros par action, comme annoncé cet été.
Le gouvernement du président Emmanuel Macron, qui détient déjà 84 % d’EDF, est en train de nationaliser entièrement la société énergétique qui fournit la plupart des besoins en électricité du pays à un moment où l’Europe est confrontée à une crise énergétique provoquée par la guerre de la Russie en Ukraine.
EDF se précipite pour préparer son réseau de centrales nucléaires à l’hiver, dont la plupart sont hors service en raison de problèmes de corrosion et de réexamens de sûreté.
L’entreprise, qui ploie sous des dettes de plus de 40 milliards d’euros, serait au centre d’un programme ambitieux de construction d’un nouveau réacteur nucléaire qui nécessitera des investissements d’environ 50 milliards de dollars.
Goldman Sachs et Société Générale ont été embauchés comme conseillers du gouvernement français sur le projet d’acquisition d’EDF.
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