Même un retour sur le tablier, pense le président Macron
L’année scolaire en France a commencé avec l’expulsion et la lettre de réprimande de 67 élèves qui se présentaient en classe en tenue traditionnelle musulmane.
Au total, 298 personnes portaient une abaya, mais 67 ont refusé d’en changer et de respecter le code vestimentaire général.
« C’est un vêtement traditionnel porté par toutes les filles, celles qui portent ou non le hijab. C’est donc un problème, mais il faut s’adapter », explique un étudiant de 15 ans.
« C’est à la mode au Moyen-Orient, c’est tout. Il s’agit d’une tenue de soirée et lorsque nous la portons, nous nous sentons comme des princesses, tout comme les femmes du Moyen-Orient. Honnêtement, ce n’est même pas un vêtement religieux.
« C’est une robe comme une autre. Comme une robe longue.
Les autorités sont déterminées à ne pas déroger d’un pouce à la réglementation.
« Quant à la Direction de l’Éducation Nationale de Lyon, nous avons commencé dès juin à informer les familles sur le statut laïc de l’école et les complications, notamment avec les symboles prétentieux », a souligné Jérôme Bourne Brancheau, directeur de la Direction Régionale de l’Éducation Nationale de Lyon.
L’interdiction du port de vêtements musulmans s’applique également aux garçons, le gouvernement français étant apparemment déterminé à ne pas céder aux critiques d’Emmanuel Macron pour avoir même envisagé de réintroduire le foulard.
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