La Première ministre française Elizabeth Bourne laisse ouverte la possibilité d’un nouvel impôt sur les « bénéfices excédentaires » des entreprises après que les législateurs l’ont rejeté le mois dernier.
Dans une interview publiée dans le journal Le Parisien, Bourne a déclaré qu’elle préférerait des alternatives à une taxe d’urgence, telles que B. Les entreprises qui baissent les prix pour les consommateurs et donnent des primes aux employés pour augmenter leur pouvoir d’achat.
Cependant, il a noté que si la politique gouvernementale vise à réduire les impôts des sociétés, le public aurait du mal à comprendre comment les entreprises peuvent réaliser d’énormes profits alors que les gens ordinaires ont du mal à joindre les deux bouts.
Ses commentaires pourraient contribuer à alimenter de nouveaux appels en faveur d’une taxe exceptionnelle sur les producteurs d’énergie comme TotalEnergies et Engie, ainsi que sur le géant du transport maritime CMA. Un projet de loi a été rejeté par l’Assemblée nationale le mois dernier. Bien que le gouvernement n’ait pas soutenu une telle décision, elle a recueilli un certain soutien parmi les députés du parti du président Emmanuel Macron.
L’Allemagne envisage une taxe exceptionnelle pour les sociétés énergétiques, la proposition prenant de l’ampleur alors que la coalition au pouvoir tente de résoudre un différend sur qui devrait supporter le poids de la flambée des prix du gaz. L’Espagne a dévoilé le mois dernier son intention d’imposer des taxes aux banques et aux sociétés énergétiques pour financer la réponse du gouvernement à la crise croissante du coût de la vie.
En France, Bourne a déclaré dans une interview : « Je ne ferme pas la porte à la taxation des super-profits. »
Le gouvernement veillera à ce que les entreprises ne profitent pas d’une nouvelle loi qui leur permet d’accorder davantage de primes non imposables aux employés, a-t-il déclaré.
Il prévoit également un nouveau « fonds vert » de 1,5 milliard d’euros (1,5 milliard de dollars) pour aider les gouvernements locaux à faire la transition environnementale, a-t-il déclaré, sans préciser d’où proviendrait l’argent.
Bourne devrait prendre la parole lors d’une conférence organisée par le principal lobby des employeurs français, le Medef, lundi.
Le Premier ministre a également reconnu le débat autour des appels à l’interdiction ou à la taxation des vols de jets privés, affirmant que les propriétaires devraient réduire les émissions comme tout le monde.
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