EXCLUSIF : La France a proposé de construire son propre Gowind en Grèce !

On sait que les Français proposent les corvettes Gowind à notre Marine à partir de septembre 2021. Et probablement s’ils n’avaient pas été aussi « rigides » dans les négociations, notamment sur la question de la construction en Grèce, et avaient proposé ce que le PN pourrait obtenir s’il s’éloignait ensuite d’eux, ils auraient rapidement obtenu une commande supplémentaire de trois ou quatre Corvettes Gowind HN achevées avec les trois FDI HN. Cependant, leur position a obligé le PN à solliciter également une candidature des Néerlandais, ouvrant ainsi la porte à d’autres nominations. Les Italiens étaient donc en avance avec le FCx-30HN, la collaboration avec les chantiers Elefsina et une discussion plus générale sur la construction du Constellation en Grèce.

Le fait est qu’à peu près au même moment, le PN a décidé qu’il avait besoin de nouvelles corvettes, La Marine nationale découvre qu’elle a besoin de patrouilleurs pour le large. C’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle la France participe au programme EPC (European Patrol Corvette). Cependant, EPC disposera de deux « plans », dont l’un sera basé sur le Gowind et l’autre sur le FCx-30. Il est donc possible que l’EPC « Patrol » soit une évolution du Gowind (qui a de toute façon commencé comme une patrouille océanique), tandis que la version la plus lourdement armée est basée sur le FCx-30 en son cœur. Il est probable que les deux versions recevront suffisamment de sous-systèmes communs. Dans ce cas, ils constitueront la base d’une série de navires de guerre d’un déplacement allant jusqu’à environ 4 000 tonnes (ce que permet la conception FCx-40 de Fincantieri).

Le Gowind 1000 comme patrouilleur offshore pour l’Argentine

Nous vous rappelons que la corvette Gowind d’aujourd’hui était basée sur la conception Gowind 1000 OPV adoptée par l’Argentine. Les caractéristiques du Gowind 1000 lui permettent d’être utilisé efficacement dans diverses opérations de patrouille, telles que la protection maritime et l’affichage du « drapeau ». Cependant, la version française se rapproche de la version grecque, il est donc logique que les deux pays adoptent un plan commun.

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En France, l’idée de commander Gowind en OPV, mais en partie dans une configuration commune avec notre pays, a donc été envisagée. Une commande importante de 9 navires, 3 grecs et 6 français, pourrait être réaliséece qui se produirait d’une manière totalement inconnue de nous, sous l’égide de l’EPC. Bien entendu, il y aurait de nombreuses synergies et économies d’échelle grâce à la même conception et à la même uniformité partielle.

L’idée originale des Français était de commander leurs propres navires en deux lots de trois chacun. C’est pourquoi, lors des discussions, les Français ont proposé de construire les deux bateaux de leur premier lot à Scaramagas. Cela signifiait que sur une commande initiale de 6 Gowind, 3 OPV pour la France et 3 pour la Grèce, 4 seraient fabriqués dans notre pays (2 français et 2 grecs). De cette façon, les Français nous offriraient un projet de sous-structure solide, à la fois pour combler le vide où il n’y a pas de projet de sous-structure chez FDI HN, et pour « battre » Fincantieri, qui promet de transférer les travaux de ses propres commandes.

Nous reconnaissons que ces discussions théoriques sur la construction conjointe d’une classe de petits navires de guerre pour la Grèce et la France semblent quelque peu… peu probables. Puisqu’il s’agit de la construction massive de Gowind à Scaramanga, elle est toujours en difficulté et des tentatives sont en cours pour la réorganiser. Mais ils ont évidemment suscité l’intérêt du côté grec, qui en a reconnu les avantages relatifs.

Cependant, le développement a été à nouveau bloqué, notamment du côté français. Alors que, comme indiqué, il était proposé de construire deux des trois premiers OPV français à Scaramga, les Français ont fait marche arrière et n’ont fait que reculer tandis que les deux autres ont été construits à Lorient. Ainsi, la perspective de production de 4 Gowinds en Grèce est devenue 3, dont 2 pour notre PN. Et il n’y avait toujours aucune garantie pour la deuxième propriété française, qui apparemment pourrait être construite en France.

En outre, des informations provenant de diverses sources sur notre site suggèrent que la Marine nationale a de sérieuses objections au choix du Gowind, qui est davantage présenté comme une idée dans les cercles gouvernementaux. Le navire a beau avoir une très bonne conception commerciale, les missions du PN français sont différentes de celles de l’Égypte ou des Émirats arabes unis. Nous vous rappelons que la Roumanie s’est retirée de la sélection Gowind, tandis que la Malaisie voit sans cesse les « valises » rouillées du Gowind 3100 depuis de nombreuses années.

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Au contraire, la proposition italienne concernant la Grèce semble être en avance, d’autant plus qu’ONEX a créé des emplois à Elefsina et que les installations y sont progressivement modernisées. La production nationale du FCx-30HN ainsi que la délocalisation des travaux de construction mettent en évidence l’offre italienne en termes de valeur ajoutée grecque. Après tout, le groupe de construction navale italien fonctionne selon des critères financiers, donc…

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Aglaë Salomon

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