États-Unis : la glace de l’Antarctique rétrécit plus que jamais

La formation de glace en Antarctique a atteint son plus haut niveau cette année et son étendue maximale n’a pas été aussi petite depuis le début des enregistrements scientifiques, a déclaré lundi le Centre national de données sur la neige et la glace (NSIDC) aux États-Unis.

Le Glace de mer Ils fondent en été et leurs formations se rétablissent en hiver.

Au 10 septembre, l’étendue maximale des glaces en Antarctique cette année était estimée à 16,96 millions de kilomètres carrés, conformément à NSIDC. Il faut souligner qu’il s’agit d’un bilan négatif depuis 1979, avec une grande différence par rapport au précédent.

L’étendue maximale de la calotte glaciaire était inférieure de 1,03 million de kilomètres carrés cette année par rapport au précédent record négatif. La perte correspond à une superficie deux fois plus grande que la France.

En février, au milieu de l’été austral, l’étendue des glaces de l’Antarctique a atteint son niveau le plus bas (1,79 million de kilomètres carrés). Depuis lors, la reprise a été particulièrement lente.

Même dans l’Arctique, où l’été touche à sa fin, la formation de glace a atteint cette année son niveau le plus bas et est estimée à 4,23 millions de kilomètres carrés. Il s’agit du sixième record le plus bas depuis 1979, souligne le NSIDC.

Depuis août 2016, l’étendue annuelle maximale de la glace marine de l’Antarctique diminue de plus en plus considérablement, expliquent les experts.

Le blanc couche La glace des deux cercles polaires reflète les rayons du soleil plus fortement que l’océan. En conséquence, son rétrécissement aggrave le réchauffement climatique tout en provoquant une élévation du niveau des mers.

Aglaë Salomon

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