Ce Réseau européen des normes de vérification des faits (EFCSN) a présenté le groupe de gouvernance et le Code des normes professionnelles pour les organismes indépendants de vérification des faits, dont la forme définitive vient d’être décidée. L’événement, qui s’est tenu à Bruxelles le 16 novembre 2022, a réuni des représentants des institutions de l’Union européenne, des plateformes de médias numériques et de la société civile.
L’année dernière, l’EFCSN a réuni près de 50 organisations de vérification des faits de toute l’Europe, dont Ellinika Hoaxes, pour créer un code de normes professionnelles que les organisations doivent respecter pour rejoindre son réseau. L’adhésion au réseau EFCSN montre au public quelle organisation européenne d’enquête opère de manière indépendante, éthique et engagée dans l’intérêt public.
Président du groupe de gouvernance EFCSN, co-fondateur et PDG Maldita.es (Espagne), Clara Jiménez Cruz, a ouvert l’événement en présentant l’EFCSN. Il a déclaré que l’objectif de l’organisation est de représenter des vérificateurs de faits qui respectent les normes qu’elle fixe, notamment l’impartialité, la qualité des sources et la transparence financière.
Comme il l’a dit, l’EFCSN est «une organisation à la fois extrêmement exigeante, qui a poussé ses membres à viser l’excellence et des standards extrêmement élevés, et qui s’appuie largement sur les expériences d’organisations déjà actives dans le domaine».
« La transparence est notre bouclier contre la méfiance, la coopération notre arme contre la désinformationa-t-il ajouté, citant les exigences de transparence strictes imposées par le Code et la remarquable capacité de collaboration démontrée par la communauté de vérification des faits au fil des ans, une réalisation officialisée par la création de l’EFCSN.
Une série de discussions a eu lieu au cours de l’événement, avec la participation de membres intéressés de différents lieux. Parmi eux figurait le débat public sur le rôle des vérificateurs de faits dans l’élaboration des politiques publiques en Europe, auquel ont participé Krisztina Stump de la direction générale des réseaux de communication, du contenu et des technologies (CNECT) de la Commission européenne et Eva Maydell, représentant la Bulgarie à l’Union européenne Parlement européen (PPE), les membres du groupe de gouvernance de l’EFCSN Tommaso Canetta (Pagella Politica, Italie), Gülin Çavuş (Teyit, Turquie), David Schraven (CORRECTIV, Allemagne) et le trésorier de l’EFCSN Vincent Couronne (Les Surligneurs, France).
Mme Eva Maydell a fait sur le courant « Pandémie de désinformationCependant, elle est restée optimiste sur le fait que « Les vérificateurs des faits peuvent protéger le public grâce à leur travail et à leurs campagnes d’éducation aux médiass ». Mme Krisztina Stump s’est également montrée optimiste quant aux nouveaux efforts politiques prévisibles, par exemple Code de conduite qui impose de nouvelles exigences aux principales plateformes en ligne pour lutter contre la désinformation. Comme il dit: « Nous avons maintenant créé toutes les pièces – avec l’EFCSN et notre code de conduite – pour lutter contre la désinformation».
Les membres de l’équipe de gouvernance de l’EFCSN Stefan Voss (dpa, Allemagne), Ana Brakus (Faktograf, Croatie) et Thomas Hedin (TjekDet, Danemark) ont discuté des questions de la coopération conjointe des auditeurs d’événements européens et des plateformes numériques. Mme Eyers a noté que « Le programme de partenariat de vérification des faits a signalé plus de 190 millions de messages comme désinformation‘ que Meta n’aurait pas pu réaliser sans la communauté de vérification des faits. Les représentants de Google, bien qu’invités à prendre la parole, n’ont pas pu y assister en raison d’événements imprévus.
Ana Brakus, membre du groupe de gouvernance, a appelé les plateformes à être transparentes dans leurs efforts et à consacrer davantage de ressources à la lutte contre la désinformation. Il a souligné que « Les plateformes peuvent aider à améliorer les problèmes liés à la fourniture d’informations et de connaissances, à la communication et aux données si elles choisissent de le faire‘ et l’a incitée, ‘Utilisez vos ressources pour créer quelque chose de bien».
La conférence s’est terminée par un discours de Delphine Collard, chef de l’unité du porte-parole et porte-parole adjointe du Parlement européen. Il a souligné l’objectif de l’Union européenne de promouvoir davantage la démocratie et la vérité, déclarant que « M. La guerre de désinformation au Kremlin montre à quel point la désinformation et la propagande sont dangereuses». Il a ajouté que « Les vérificateurs de faits sont comme des arbitres essayant d’assurer le fair-play».
Les membres du groupe de gouvernance ont également rencontré des membres individuels des représentations permanentes des États membres de l’UE cette semaine pour présenter l’EFCSN, le code et ses objectifs.
L’Union en fait partie Appel à l’intégrité des médias sociaux de la Commission européenne et est géré par six Européens Organisations axées sur la lutte contre la désinformation : le Fondation Maldita.es (Espagne), le AFP (France), le CORRECTION (Allemagne), le DÉMAGOG (Pologne), le Pagella Politique/les faits (Italie) et le DisinfoLab de l’UE (Belgique).
Un grand nombre d’organismes de vérification des faits de toute l’Europe ont participé à l’élaboration du code de conduite (large groupe), y compris les Ellinika Hoaxes, qui avaient, entre autres, une fonction consultative.
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