Dix-huit ans depuis l’exploit à l’Eurobasket contre Nowitzki et sa compagnie

Ce jour-là, le 25 septembre 2005, l’équipe nationale masculine a battu l’Allemagne de Dirk Nowitzki 78:62 en finale de l’EuroBasket et est devenue championne d’Europe pour la deuxième fois de son histoire. SPORT24 se souvient.

Le 25 septembre 2005, l’équipe nationale masculine a joué à Belgrade. Il avait un nouveau rendez-vous avec l’Histoire. Et il ne le perdrait pas. Pas cette fois.

Cela fait 18 ans depuis, mais parfois on a l’impression que c’était hier. La Grèce, entraînée par Panagiotis Giannakis, s’est hissée au sommet de l’Europe pour la deuxième fois de son histoire aujourd’hui (25 septembre), en battant l’Allemagne dirigée par Dirk Nowitzki 78-62 en finale de l’EuroBasket 2005. C’était la validation d’une équipe qui a ensuite changé la façon dont les gens regardaient le basket-ball pendant un certain temps.

Les éléments de course qui ont créé sa légende

Les grands gardiens, le pick and roll constant, la lecture du jeu, le travail d’équipe et la cohésion en défense, le sang-froid dont cette équipe faisait preuve même lorsque les choses semblaient extrêmement difficiles, tout a contribué à construire sa légende.

Lors du Championnat d’Europe de basket-ball 2005, la Grèce n’était pas favorite, même si le capitaine Michalis Kakiouzis avait déclaré qu’il voulait l’or. Ils ont connu des difficultés dans les groupes puisqu’ils ont été battus par la Slovénie lors de la deuxième journée. Il a fallu un barrage avec Israël pour accéder au 8ème.

Elle a vu les gros corps du Russe Andrei Kirilenko lui rendre la vie difficile en quarts de finale. Contre la France en demi-finale, Dimitris Diamantidis avait besoin d’un des meilleurs tirs à trois points de l’histoire du basket grec pour se qualifier pour la finale. Mais à ce moment-là, c’était comme si tout était terminé depuis longtemps.

En finale, l’Allemagne a tenu la mi-temps

Les difficultés qu’elle a rencontrées sur son chemin vers l’EuroBasket 2005 ont renforcé l’équipe nationale. L’Allemagne – qui avait réussi son propre miracle en battant l’Espagne (moins Pau Gasol) en demi-finale grâce à un panier tardif de Nowitzki – a à peine tenu plus de la mi-temps.

Dès la troisième période, le spectacle de Thodoris Papaloukas a commencé (22 points avec 4 tirs à trois points et 6 passes décisives) et le reste appartient à l’histoire puisque la Grèce remporte la victoire et devient championne d’Europe.

À la fin du tournoi, Papaloukas et Dimitris Diamantidis figuraient dans le top cinq, tandis que (MVP) Dirk Nowitzki et Boris Diaw (France) et Juan-Carlos Navarro (Espagne) et la Grèce étaient absents.

Un an plus tard, avec presque la même équipe, la Grèce terminerait deuxième mondiale lors de la Coupe du monde 2006, battant l’équipe américaine composée de LeBron James et Dwyane Wade en demi-finale. Et sa légende ne fera que grandir.

Les dix minutes: 19-12, 39-32, 64-48, 78-62
L’ENFER (Giannakis) : Tsartsaris 10, Hatzivrettas 8 (2), Zisis 13, Diamantidis 2, Papaloukas 22 (4 trios, 6 passes), Dikoudis 8, Kakiouzis 11 (2), Bourousis 4, Spanoulis 2, Vassilopoulos, Fotsis, Papadopoulos.
ALLEMAGNE (Bauerman) : Wuherer 6, Pesic 2, Nowitzki 23 (1 panier à trois points, 9 rebonds), Schulze 5 (1), Demirel 3, Green 2, Garrett 2, Femerlig 11, Roller 4, Maras 2, Nikagbadje 2.

Regardez le match complet tel que mis en ligne par la FIBA ​​​​sur sa chaîne :

Sandrine Dumont

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