Diamond League – Paris : combien de records du monde verra-t-on ? Aperçu

Devant une foule de 20 000 personnes à guichets fermés au Stade Charleti, le quatrième rendez-vous de la série Diamond League a lieu demain soir dans le centre de Paris, les courses sur route volant une fois de plus la vedette et les records du monde de classe mondiale en péril.

par Elizabeth Grigoriadou
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Les organisateurs français ont organisé un rallye impressionnant avec des champions olympiques, mondiaux et européens qui se battent pour être au top de leur forme aux championnats du monde de Budapest.

lancer du poids féminin

Les deux gymnastes qui ont passé le 20 mètres cette année s’affronteront à Paris. Bravo pour l’Américaine Maggie Ewen et la championne du monde 2022 Chase Ealy, qui ont respectivement atteint 20,45 m et 20,06 m cette année. La championne d’Europe et troisième de l’Oregon Jessica Schilder (Pays-Bas) est restée à 18,85 m cette année, mais n’oublions pas que son individu mesure 20,24 m. Oriol Dongmo (Portugal), vainqueur de tous les titres d’athlétisme en salle, sera également présent avec le record de cette année à 19,28 m.

taille des femmes

Nicola Olaislagers (Australie) et Vasti Cunningham (USA) tenteront de franchir 2 mètres. Toutes deux ont franchi la barre cette année avec 1,98 m et leur record individuel est de 2,02 m. Le même record individuel est détenu par Yulia Levchenko (Ukraine) et Elena Vajortigara (Italie), mais elles n’ont pas encore réussi à s’en approcher, puisqu’ils mesurent respectivement 1,90 m et 1,81 m. Il faut aussi faire attention à la vice-championne d’Europe de 17 ans Angelina Topic (Serbie), qui a réalisé 1,94 m et 1,96 m en individuel cette année. L’heptathlète Ana Hall (USA) continue de concourir dans l’épreuve et concourra également en hauteur après le 400 m haies à Florence, où son record est de 1,92 m.

110 m haies hommes

Cette épreuve est précédée de deux manches qualificatives avant la dernière course. La grande école française comptera 6 représentants, avec le plus rapide cette année, Wilhelm Belosian (13.23), mais aussi l’en forme Jist Mate (13.28). Bien sûr, les grands noms Pascal Martino Lagarde et Dimitri Basku ne devraient pas manquer. L’implication américaine atteint ces 6 et parmi eux Grant Holloway se démarque. Il est champion du monde de 2022 et se bat pour le record du monde (12.80). Cependant, à 13.01, il ne semble pas prêt à ce jour, lui permettant un 12.81 individuel. Devon Allen (USA) avec le 12/13 de cette année et Jason Joseph (Suisse) avec son 10/13 en amélioration seront présents.

Lancer du disque pour femme

La médaillée d’or olympique de Tokyo Valerie Allman (États-Unis) est à la recherche de lancers à 70 m car elle a peut-être réalisé la meilleure performance au monde cette année à 70,25 m, mais lors de ses trois dernières compétitions, son lancer du disque s’est situé entre 65 et 68 m. Christine Pudenz (Allemagne) mesure 66,34 m et tentera de se rapprocher de sa marque individuelle (67,87 m). Sandra Perkovic (Croatie), gagnante de deux médailles d’or olympiques, fera ses débuts dans la saison avec un 71,41 m individuel. Claudine Vita (Allemagne) s’attend également à revenir dans les grands.

Sur les bâtons des femmes

Katerina Stefanidis doit faire face aux suspects habituels. Katie Moon (USA) vise une nouvelle victoire après Doha et Florence, mais Tina Suteg (Slovénie) pourrait contrecarrer ses plans. Après tout, les deux ont terminé leur course à Florence avec 4,71 m.Nina Kennedy (Australie), Alyssa Newman (Canada), Sandy Morris (États-Unis) et Vilma Murto (Finlande) s’affronteront également à Paris pour accroître la concurrence et l’intérêt. Stefanidi, qui a établi le record de 4,55 m cette année, ajoutera une course de plus à son calendrier pour être prête pour les Championnats du monde à Budapest.

400 m haies hommes

CJ Allen (USA) est le deuxième athlète le plus rapide cette année avec 47.91 et le plus rapide parmi ceux qui courront à Paris. Plus près dans le temps se trouve son compatriote médaillé de bronze de l’Oregon Trevor Bassitt qui a 48,43 cette année. Wilfred Appio (France), le vice-champion d’Europe à Munich, est un peu en retrait avec 49.12, mais ses compétences vont jusqu’à 47.41.

800 m de femmes

L’intérêt pour cette compétition augmente avec la participation de Kiley Hodginson. La Britannique (1:55.88) fera ses débuts en saison ouverte et nous sommes impatients de voir comment elle s’en sortira. Cependant, l’année dernière, il a ouvert l’année avec un temps de 1:58.63. Certaines des athlètes qui tenteront de lui donner du fil à retordre dans sa course sont Raewyn Rogers (USA), troisième à Tokyo, Natoya Clayton (Jamaïque) avec le 2:00.91 de cette année mais aussi le temps individuel de 1:56.15 et Katrina Bisset (Australie) avec 1:58.32.

la longueur des hommes

Le duel de Miltos Tedoglou avec Michael Maso (Cuba) se démarque par sa longueur. Nous ne comptons pas Murali Sreesankar car les Indiens se produisent rarement en dehors de leur propre pays. Je pense à Simon Ehammer, qui a réussi un saut (temporairement invalide) à plus de 8,40 m à Gojis. William Williams (USA) et Tobias Modler (Suède) n’ont toujours rien à montrer.
Tedoglou a un record de la saison de 8,26 m et le seul avec un saut plus haut est Maso qui a atterri à 8,36 m.

5 000 m femmes

C’est l’un des deux événements marquants de la soirée. Les organisateurs ont veillé à ce que Letesnbet Gidei (Éthiopie), détenteur du record du monde avec 14:06.62, et le cinquième meilleur athlète de tous les temps, Etzgagehu Taye (Éthiopie), avec 14:12.98, soient dans la même course. Les 8 personnes les plus rapides de tous les temps dans cette épreuve viennent d’Ethiopie et l’incroyable Kényane Faith Kipyegon veut leur gâter. La nouvelle détentrice du record du monde du 1500m était de bonne humeur et cherchera à améliorer son 14:31.95 et à suivre le 14:18.37 qui est le record national du Kenya et le record du monde n°9 d’Ellen Obiri. Cette course mettra également en vedette une deuxième athlète record du monde, Beatrice Chepkoets avec un 8: 44.32 au 3 000 m steeple et son record de la saison 5 est de 14: 39.33. La course sera très rapide, car les organisateurs ont fait attention aux « lapins ».

Lancer du javelot pour les femmes

La compétition sera féroce et c’est positif pour Elina Jengo, qui fait ses débuts en Diamond League cette année. L’athlète de Giorgos Botskariov a lancé 63,65 m et sera en compétition avec des athlètes de haut niveau tels que la championne du monde Kelsey Lee Barber (Australie), la championne olympique de Tokyo Siging Liu (Chine), la championne d’Europe 2018 Christine Husong (Allemagne) et la finaliste de l’Oregon, Haruka Kitaguchi (Japon) et Sigrid Borg (Norvège), qui réalise la meilleure performance de l’année avec 66,50 m, s’affrontent. Premier test possible pour Jengo.

400m femmes

C’est la course du soir et elle pourrait devenir une course historique puisqu’un record du monde est suspecté. Sidney McLaughlin fait profil bas comme d’habitude, mais son entraîneur Bob Kersey ne se retient pas. Il l’a retirée de la rencontre de Los Angeles en raison d’un faible prix en argent et l’a amenée en Europe dans le but de poursuivre le record de Marita Koch de 47,60, qu’elle détient depuis 1985 ! Le temps individuel de l’Américaine de 23 ans (50,07) est loin du record du monde, mais lorsqu’elle a couru 50,68 sur 400 m et a couru 10 haies supplémentaires, 50,07 semble… faible.
Cependant, McLaughlin ne courra pas seul le 400m. Marilady Paulino (Dominicaine) sera présente avec le record individuel de cette année de 48,98 et est la favorite papier. Également en compétition, Salwa Eid Nasser (Bahreïn), qui a réalisé hier un 49,78, la troisième meilleure performance de tous les temps (48,14). Lieke Klaver (Pays-Bas) était également de la partie avec 50.18, mais avec une course très solide sur 200 m. Également en lice, Ana Hall, qui volera également haut à Paris.

100 m hommes

Le 100m restera un mystère jusqu’à ce que les sprinteurs prennent leur place dans leur course, c’est parce que le médaillé d’or olympique Marcel Jacobs (Italie) est inscrit au départ, mais son retrait de la participation aux courses récentes nous a incité à garder un petit panier. Mais quand il courra, il sera en compétition avec Noah Lyles (USA) qui a 9,95 cette année, Ferdinand Omanyala (Kenya) avec 9,84 et Lechile Tebogo (Botswana) avec 10,09 mais son score individuel est d’environ 9,91.

200m femmes

Le 200 compte de nombreux participants américains et parmi eux Gabby Thomas se démarque, qui a marqué 22,21 cette année et veut être plus rapide et s’approche lentement de la barre des 21 secondes. Ses compatriotes Abby Steiner et Jenna Prandini se disputeront la première place, tandis que Marie-José Talou (Côte d’Ivoire) se battra pour améliorer son temps de 22.31. Dina Usher Smith (Grande-Bretagne) courra son premier 200 m cette année et son record personnel est de 21,88.

3 000 m steeple hommes

Un autre record du monde est menacé, celui du 3 000 m steeple. Le record appartient à Saif Said Sahin (Qatar) avec 7:53.63 en 2004 et celui qui le menace à Paris est Lametsa Girma. L’Éthiopien a un record individuel de 7: 58,68 et n’oublions pas qu’il est médaillé d’argent à Tokyo et double vice-champion du monde. C’est sa seule course en moins de 8 minutes et les lapins de course doivent établir un rythme élevé pour cela.

800 m des hommes

Une belle course est également attendue sur le 800 m masculin. L’intégralité du podium des championnats du monde de l’Oregon est présenté et on parle d’Emmanuel Korir (Kenya), Jamel Senjati (Algérie) et Marco Arop (Canada). La nouvelle star du Kenya dans l’événement, Emmanuel Wanyonyi, 18 ans, qui a un record individuel de 1: 43.32, et bien sûr Wacliff Kinyamal (Kenya) avec le 1: 43.66 de cette année et un record individuel de 1: 43.12. .

Sandrine Dumont

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