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Israël a quelques semaines pour créer un fait accompli irréversible à Gaza.

L’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a exprimé publiquement ce que pensent les dirigeants politiques et militaires du pays.

Israël a quelques semaines pour commettre un acte irrévocable à Gaza avant que la pression internationale n’dicte la fin des hostilités.

Et pour être clair : l’acteur qui définit le conflit à Gaza comme une guerre à court terme avec une date de fin sont les États-Unis.

Les États-Unis, comme tout le monde s’y attend, forceront Netanyahu à suspendre ses opérations ou l’aideront à se retirer du pouvoir.

Une opération à Gaza qui dure des mois plutôt que des semaines entraîne des coûts prohibitifs pour les États-Unis, risquant de mettre à l’épreuve leurs relations avec l’Arabie saoudite, l’Égypte, la Jordanie, les Émirats, le Qatar et la Turquie.

La longue durée de l’opération à Gaza garantit que les pays européens comptant d’importantes communautés musulmanes, comme la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, ne peuvent pas se le permettre.

Personne ne doute que les visites de soutien des dirigeants politiques occidentaux en Israël, avec Biden comme exemple typique, ont à la fois fait appel à des portes closes et ont représenté une pression pour une courte durée de l’opération à Gaza.

Depuis la visite de Sadate à Jérusalem en 1977 jusqu’à aujourd’hui, Israël a normalisé ses relations avec un certain nombre de pays arabes, une étape importante vers la garantie de sa sécurité.

Une opération de déminage prolongée à Gaza, retransmise en direct à la télévision, sera probablement incompatible avec la normalisation des relations entre Israël et certains pays arabes.

Les États-Unis ont découvert lors de leur implication au Vietnam et en Russie lors du siège de Kiev à quel point les enregistrements télévisés des batailles peuvent être préjudiciables à l’image globale des guerres déclenchées par ces mouvements.

Israël a payé un lourd tribut à l’attitude négative de l’opinion publique internationale lors de la guerre du Liban en 1982.

Personne ne se souvient que l’horrible massacre dans les camps palestiniens de Shabra et Chatila a été perpétré par une organisation extrémiste de chrétiens libanais, avec toute la responsabilité attribuée à Israël pour son incapacité à protéger les civils.

Thibault Tremble

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