Cinq morts dans une attaque « terroriste »

Quatre auxiliaires civils de l’armée et un policier ont été tués hier vendredi dans une attaque dans le centre-nord du Burkina Faso, a indiqué samedi l’état-major général, assurant que « plus de 65 terroristes » avaient été tués dans les opérations menées en août. dans la partie occidentale du pays d’Afrique. Pays.

Après « une attaque menée vendredi contre une position des VDP » (ss Volontaires pour la défense de la patrie, auxiliaires paramilitaires des forces armées) « aux abords de Silmiougou » (centre – nord), unités de police  » « Pour renfort », a indiqué l’état-major dans un communiqué.

« Un policier et quatre VDP ont malheureusement perdu la vie dans les combats », poursuit le texte, ajoutant que « les auteurs de l’attaque ont été contraints de battre en retraite en raison de la puissance de feu des unités, qui ont réussi à neutraliser une dizaine de terroristes ».

Dans le même temps, l’armée a indiqué dans un communiqué distinct que « diverses » opérations menées du 7 août au 1er septembre ont abouti à la « neutralisation » (c’est-à-dire l’assassinat) de « plus de 65 terroristes ».

« De très grandes quantités d’armes, de munitions, de nourriture, de véhicules à roues et de communications ont été confisquées aux unités présentes dans les bases terroristes détruites », poursuit le texte.

L’état-major a également assuré que ces mesures ont permis à la population de certaines communautés de rentrer chez elles et de rétablir les réseaux électriques et de télécommunications.

Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à des attaques constantes attribuées à des organisations djihadistes prêtant allégeance soit à Al-Qaïda, soit à l’État islamique.

Depuis, le conflit a coûté la vie à plus de 16 000 civils et militaires, dont 5 000 rien que cette année, selon l’organisation non gouvernementale ACLED.

Les violences ont également entraîné le déplacement de plus de deux millions de personnes à l’intérieur du pays.

Le 30 septembre marque le premier anniversaire du coup d’État militaire qui a vu le capitaine Ibrahim Traoré prendre le pouvoir à Ouagadougou, en remplacement du lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, le chef du premier coup d’État de l’année dernière au Burkina Faso, le président Roque Kaboré étant tombé quelques mois plus tard. quitté son poste plus tôt. .

Thibault Tremble

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