Les partenariats tripartites se multiplient. Cette collaboration continue et en constante expansion donne à ces projets une profondeur stratégique. Et cela a commencé avec la participation des États-Unis, de la France et maintenant de l’Inde.
Une puissance régionale majeure, voire mondiale, dans la région au sens large. L’admission de l’Inde, dont la participation façonnera le système 3 plus 2, a été décidée lundi dernier lors de la 9e réunion tripartite regroupant Chypre, la Grèce et Israël.
Comme l’a déclaré à cet égard le président de la République, Nikos Christodoulidis, la collaboration est « ouverte à d’autres parties partageant les mêmes valeurs que nous, pour des synergies élargies basées sur des valeurs communes au profit de nos pays et de nos peuples ». « . .
À ce sujet, et faisant référence à l’Inde, le Premier ministre israélien a déclaré que « nous avons un intérêt naturel à ce que le pays se tourne vers l’ouest et étende son empreinte géopolitique et commerciale dans notre région ». Il a poursuivi : « Je pense que c’est une chose que nous pourrions examiner de manière plus systématique, éventuellement en invitant le Premier ministre indien à assister à notre prochaine réunion tripartite. »
Les partenariats tripartites, comme nous l’avons mentionné à plusieurs reprises, constituent un effort politique et géostratégique important qui peut produire des résultats significatifs. Des résultats à la fois économiques et sécuritaires. C’est pourquoi nous insistons sur le fait que la Grèce et Chypre doivent élargir, intensifier et enrichir leurs politiques régionales. Car avec une bonne gestion, cela peut apporter plusieurs avantages. Dans une perspective plus large, ces collaborations soutiendront bien entendu les efforts visant à parvenir à un accord sur la question chypriote.
Les Tripartites s’agrandissent et l’agenda des discussions s’allonge. Bien entendu, l’image globale nécessite également une partie relative à la sécurité. Nous sommes fermement convaincus qu’un accord de défense impliquant tous ou presque tous les pays de la région renforcera la stabilité et la paix. Cependant, un tel accord vise avant tout à avoir un effet dissuasif contre les projets d’expansion de la Turquie et contre d’éventuelles attaques terroristes. Tel devrait être l’objectif des pays de la région. Le projet est évidemment en difficulté, mais quiconque investit dans la coopération régionale devrait s’y essayer.
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