La relation entre les managers du Paris Saint-Germain et Kylian Mbappé est particulièrement tendue. Des informations de la presse européenne rapportent les jeunes champions du monde mécontents de la gestion des champions de France, parlant directement de la volonté de Mbappe de voir son contrat résilié au plus vite.
Selon l’avocate en droit du sport Tatiana Vasin, le jeune attaquant pourrait être en droit de « rompre » son contrat si les affirmations du site Mediapart sont avérées.
« Toute partie liée par un contrat de travail a un devoir de loyauté équivalent au devoir de bonne foi dans tout contrat. Cette obligation oblige à la fois l’employé et l’employeur à s’acquitter de leurs obligations envers l’autre de manière équitable et manifeste sans causer de préjudice à l’autre. Les joueurs professionnels sont liés à leur club par un contrat de travail à durée déterminée. Ce type de contrat ne peut être résilié que dans certaines circonstances, par ex. B. en cas de faute grave. Si cela pouvait être prouvé et imputé à l’employeur, c’est-à-dire au club, je pense que ce serait suffisamment grave pour justifier une rupture de contrat », a déclaré Vasin à RMC Sport.
Selon la publication pertinente, entre 2018 et 2019, la direction du Paris Saint-Germain a ordonné à une agence de communication de… lancer des opérations déstabilisatrices sur les réseaux sociaux contre certains de ses acteurs, dont Mbappé, des membres de l’administration et des médias.
Quelque chose de similaire s’était également passé à Barcelone, quand fin 2017 Josep Bartomeu avait signé un contrat avec la société « I3 Ventures » pour la surveillance sur les réseaux sociaux, mais aussi pour… des campagnes agressives contre certains membres du club, avec l’aide d’une « armée » de faux comptes. Cependant, il y a une nette différence ici. La société Digital Big Brother (DBB) mandatée par le Paris Saint-Germain fonctionne de la même manière avec des centaines de comptes utilisateurs.
Cette méthode vise à crédibiliser des comptes tels que Paname Squad, Lana PSG ou Ultra Attitude. En utilisant les informations partagées en interne par le club, ils gonflent leur audience et leurs followers. A travers les investigations menées par Mediapart, il apparaît donc que des campagnes étaient menées contre Adrien Rabiot, qui à l’époque ne souhaitait pas renouveler son contrat, alors que Kylian Mbappe était lui aussi dans la » ligne de mire « .
En mai 2019, le jeune champion du monde soulignait lors de la remise des prix UNFP : « J’ai le sentiment qu’il est peut-être temps que je prenne plus de responsabilités. J’espère qu’il est au Paris Saint-Germain, il serait très content. Ou peut-être que ce sera ailleurs. »
On note que des médias tels que « Mediapart » et « Équipe » ont également été ciblés par le Paris Saint-Germain, comme cela s’est produit avec l’ex-petite amie de Neymar qui a accusé le Brésilien de viol, ou encore ce fan à qui Neymar a giflé la Coupe. finale de France après avoir perdu contre Rennes en 2019. L’enquête révèle également des numéros de téléphone et du harcèlement en ligne. Pire encore, le service communication du club de la capitale française, alors dirigé par Jean-Marcial Ribés, supervisait cette « armée de trolls » qui fut l’un des plus proches collaborateurs de Nasser Al Khelaifi pendant sept ans.
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