Des informations et une hygiène du personnel inadéquates révélées lors des inspections de l’unité Santé et sécurité de la Commission européenne sur les aliments non animaux en Italie et en France
La Commission européenne a effectué deux inspections sur la sécurité des aliments d’origine non animale dans deux pays : l’Italie et la France.
L’Italie est l’un des principaux producteurs de fruits et légumes de l’UE et un important producteur de semences à germer. Cependant, un récent rapport d’audit à distance réalisé par la DG Santé en septembre 2021 a révélé que le système ne pouvait pas vérifier que les aliments étaient produits en pleine conformité avec les règles d’hygiène de l’UE, mais la législation appliquée par les entreprises du secteur alimentaire non plus. En conséquence, onze recommandations ont été formulées.
Le ministère de la Santé a d’abord informé l’équipe d’audit que la production primaire avant et pendant la récolte n’est pas de sa responsabilité, de sorte qu’aucun contrôle formel des risques microbiens n’est effectué. Dans le même temps, les inspecteurs ont été évalués avec plusieurs lacunes dans l’expertise en matière d’hygiène et il y avait des pénuries de personnel.
Identifié les problèmes de la production italienne
L’inspection et l’enregistrement des producteurs primaires de semences à germer ne sont pas obligatoires dans toute l’Italie. En outre, Les inspections ne couvrent pas les aspects liés aux dangers microbiologiquesliées aux phases de croissance et de récolte, telles que B. La présence et la pertinence de toilettes et d’installations pour se laver les mains dans les champs.
L’une des deux fermes semencières examinées par les inspecteurs a été agréée, bien qu’une non-conformité grave qui s’est traduite par l’absence de certificat d’importation, n’a été remédiée ni à ce moment-là ni lors des audits des sept années suivantes. Selon un rapport de Nouvelles sur la sécurité alimentaire.
Les listes de contrôle génériques pour les usines de germes empêchent également les inspecteurs de mener des inspections formelles cohérentes. Par exemple, les entreprises d’une région ont prélevé des échantillons environnementaux pour Listeria monocytogenes après le nettoyage, même si la réglementation stipule que cela doit être fait avant le nettoyage. Entre 2015 et 2018, pas une seule épidémie de Listeria liée à des légumes blanchis surgelés dans plusieurs pays n’a conduit à une action ciblée des autorités.
Suite aux notifications RASFF, il y a un manque de contrôles sur place des dangers microbiologiques dans la production primaire avant ou pendant la récolte. Cela signifie que la cause réelle de l’infection est souvent inconnue.
contrôles en France
La France est le troisième producteur européen de légumes frais tels que les melons et les fraises. Un audit à distance en France en novembre et décembre 2021 a également identifié des problèmes au niveau de la production primaire et les responsables de la DG Santé ont formulé quatre recommandations.
Au départ, le personnel n’avait aucune connaissance en microbiologie. De plus, le système d’enregistrement ne fournissait pas aux producteurs de semences d’informations sur la germination, et il n’était pas non plus précis quant à la fréquence des contrôles. Ce n’était pas non plus le nombre exact de producteurs de semences à faire germer, gênant les contrôles officiels. Enfin, dans les usines de transformation, il n’y avait aucune vérification que les entreprises disposaient d’un système de revêtements environnementaux au stade de la production pour prévenir la contamination des aliments par Listeria monocytogenes, comme l’exige la législation de l’UE.
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