Le monde médical a condamné l’inculpation le 28 novembre contre la présidente de l’Association des médecins hospitaliers de Grèce (OENGE), Aphroditis Retziou, qui « est accusée d’avoir violé la loi limitant les manifestations ».
Selon OENGE, « le président fédéral est accusé d’avoir refusé de « suivre les instructions de la police » lors de la réunion des agents de santé devant le ministère de la Santé le 24 septembre 2020, comme le dit habituellement la convocation. La mobilisation de l’OENGE au sein du ministère de la Santé s’est effectuée avec un appel à prendre des mesures pour protéger la santé et la vie des personnes pendant la pandémie ».
L’Association médicale Athènes-Pirée (EINAP) demande que « toute poursuite pénale contre le président d’OENGE soit arrêtée maintenant ».
L’Association médicale d’Athènes exprime son soutien au président de l’OENGE et souligne que « les citoyens ont le droit de faire valoir leurs revendications légitimes, qui ne doivent en aucun cas devenir une cause de litige. Surtout en ce qui concerne les membres du corps médical, les personnes qui ont été en première ligne dans la lutte contre la pandémie et qui ont mis leur vie en danger. »
L’Association panhellénique des employés des hôpitaux publics (POEDIN) « dénonce et condamne » le renvoi en justice d’A. Rezziou. Il déclare que « le mouvement sanitaire n’a pas peur, ne terrorise pas » et « poursuit son action, les mobilisations en défense de la santé publique et des travailleurs ».
OENGE a annoncé une grève de santé publique de 24 heures pour le 20 octobre et participe à la grève nationale du 9 novembre. Elle appelle également ses membres à manifester leur « présence » compétitive devant le tribunal le jour de l’audience, le 28 novembre 2022.
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