Ce pire scénario ce qui pourrait arriver aux foyers et aux entreprises en France dans un contexte de crise énergétique, le président de la compagnie nationale d’électricité (RTE), Thomas Veyrenc, a expliqué ce à quoi les consommateurs peuvent s’attendre cet hiver.
On estime que les citoyens français devront rester dans le pire des cas deux heures elle Jour sans électricité.
RTE a décrit ce qui pourrait devenir un hiver extrême à travers le pays alors que les habitants se préparent à un changement brutal après l’arrêt des exportations de gaz de la Russie vers les pays de l’UE.
Un scénario de base est qu’il n’y aura pas de problèmes d’approvisionnement, mais un hiver plus froid que la normale pourrait amener les usines à fermer certaines de leurs lignes de production ou à arrêter la production un jour par semaine. Un scénario plus extrême implique des réductions volontaires des entreprises qui sont insuffisantes.
Les ménages pourraient alors voir des coupures de courant planifiées pouvant durer jusqu’à deux heures le soir ou tôt le matin, selon une interview accordée par Veyrenc à BFM TV.
Il a ajouté: « Nous exigerons des réductions volontaires de consommation, en particulier de la part des entreprises avec lesquelles nous sommes partenaires. »
Cependant, Veyrenc a précisé que le pire scénario est « hautement improbable » et que l’ensemble du réseau ne peut pas être arrêté.
La Première ministre Elizabeth Bourne a annoncé un fonds de 45 milliards d’euros
Entre-temps, comme indiqué précédemment, la Première ministre française Elizabeth Bourne a annoncé un fonds de 45 milliards d’euros à utiliser en 2024 pour soutenir les foyers et les entreprises touchés par la crise énergétique. Comme le rapporte le journal Le Monde, ce montant correspond quasiment à l’argent qui a été dépensé pour l’ensemble des mesures de soutien au pouvoir d’achat depuis l’automne 2021.
« Pour éviter des augmentations insoutenables des tarifs résidentiels du gaz et de l’électricité, nous étendrons le mécanisme de protection tarifaire à tous les ménages, logements sociaux, petites entreprises et petites communautés en 2024 », a déclaré Bourne lors de la présentation des propositions hier.
Avec la protection tarifaire, la hausse des prix du gaz et de l’électricité pour les Français sera limitée à 15 % au lieu de 120 % », a rappelé le Premier ministre, notant que les augmentations massives citées en exemple ne sont « pas une théorie mais une réalité touchant des dizaines de millions de ménages connus en Grande-Bretagne, en Italie ou en Allemagne »,
Pourtant, selon le ministre de l’Economie Bruno Lemaire, malgré les dépenses extraordinaires, il n’est pas question de ne pas respecter l’objectif de déficit, qui a été fixé à 5% du PIB en 2024.
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