Dans un autre rassemblement communicatif et aux parfums d’élection au cœur d’Istanbul, Tayyip Erdogan a ouvert l’année scolaire pour les jeunes étudiants.
Dans son discours à la jeunesse turque, le président turc a cette fois évité d’attaquer la Grèce, mais Mevlut Cavusoglu a pris le relais, suivant la rhétorique agressive bien connue d’Ankara et proférant des menaces contre Athènes.
« Les Grecs vous démangent encore. Si vous vous lancez dans une aventure pour le compte d’autrui, vous en subirez les conséquences, comme cela s’est produit par le passé. Alors rassemblez vos esprits, revenez à la raison. Ne devenez pas les instruments des autres, mettez Don’ ‘t continuer à défier. Parce que l’amitié de la Turquie est bonne, mais leur inimitié est tragique.
Les médias turcs sont derrière les barreaux
Depuis le Dodécanèse, la présidente de la République, Katerina Sakellaropoulou, a envoyé son propre message de l’autre côté de la mer Égée.
La « blague d’intimidation » de Kyriakos Mitsotakis sur le comportement provocateur d’Ankara a provoqué la colère des médias pro-gouvernementaux en Turquie. Le titre de Jeni Safak est typique.
« Les pseudontais Mitsotakis se sont cachés derrière les États-Unis et la France – ont transformé la Grèce en base américaine ».
Dans le ciel de la mer Egée, le F-16 VIPER
Les avions qu’Ankara veut de toute urgence aux États-Unis, le F-16 VIPER, font partie de l’arsenal de l’armée de l’air grecque à ce jour.
Les deux premiers F-16 VIPER améliorés ont été remis lors d’une cérémonie spéciale à l’ODA en présence des dirigeants politiques et militaires du ministère de la Défense et de l’ambassadeur des États-Unis.
La Grèce recevra un total de 83 F-16 modernisés qui, avec les RAFALE et F-35 français nouvellement acquis, formeront le fer de lance de la Luftwaffe pour les prochaines années.
En plus du 83 VIPER, la mise à niveau de 38 F-16 Block 50 suivra dans les mois à venir, qui aura lieu dans les installations de la base aérienne de Nea Anchialos à Magnesia.
Rencontre entre Mitsotakis et Macron
La rencontre des deux hommes est perçue comme particulièrement importante à l’heure où la crise énergétique sévit en Europe et l’Union européenne est désormais prête à prendre des décisions concrètes pour soutenir les finances de ses membres, entreprises et citoyens.
Selon Yiannis Christakos : « Les affaires gréco-turques sont une question que le Premier ministre abordera lors des entretiens avec le président français. La question de l’énergie sera l’autre question clé qui doit être discutée. »
À ce stade, il est probable que le Premier ministre et le président français essaieront de former un front commun avant la réunion en République tchèque.
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