Les médias turcs restent incontrôlables ce lundi avec « Dailikia Yok » de M. Mitsotakis au TIF. La déclaration de Kyriakos Mitsotakis samedi continue d’occuper la presse turque.
Comme le rapporte le correspondant de SKAI à Istanbul, Manolis Kostidis, le journal turc Yeni Safak présente M. Mitsotakis avec Emmanuel Macron couronné des drapeaux des États-Unis, de la Grèce et de la France avant la réunion du Premier ministre.
« Faux Mitso (taki) » le journal rapporte de manière significative, et comme Manolis Kostidis l’a commenté, ils n’aiment pas l’alliance de Mitsotaki avec la France, les États-Unis.
De son côté, Cumhuriyet rapporte que « le Premier ministre grec a répondu aux propos d’Erdogan ».
Les médias turcs rapportent que le président turc Tayyip Erdogan « évoquera les provocations de la Grèce » dans son discours à l’ONU. « Cela enverra le message que nous avons perdu patience (avec la Grèce) », rapporte Haber Global.
Cependant, le président turc a semblé se calmer selon les recommandations de Blinken-Stoltenberg, contrairement à son partenaire gouvernemental d’extrême droite Devlet Bakhceli pour les « îles sous occupation ». « Si nous voulons, nous rejetons les Grecs à la mer », dit-il prudemment.
La déclaration du TIF qui a irrité les Turcs
Le Premier ministre a réagi clairement et sans équivoque à la provocation turque croissante sur la scène de la 86e Exposition internationale de Thessalonique. Nous répondons, dit-il, en un mot. « Nous n’avons pas peur. En un mot. Non. Darling Yoke, M. Erdogan ».
Nous l’avons promis et nous avons une patrie fière, a déclaré le Premier ministre dans son discours, ajoutant : Maintenant, elle est encore plus grande depuis qu’elle a étendu ses eaux territoriales à 12 milles dans la mer Ionienne. Nous avons des alliances, des accords dont les plus importants sont avec les États-Unis et la France. Notre bouclier diplomatique accompagne également la lance de la dissuasion nationale. J’avais annoncé les Rafales, les premiers à voler dans le ciel grec. Les deux premières frégates Bellera sont construites en France. La Grèce veut des frontières intouchables et sûres. Les 3 000 nouveaux agents frontaliers et portuaires, les 32 nouveaux bateaux, la clôture sur l’Evros sont tous concernés. Grâce à eux, le flux de migrants vers l’Europe a diminué, les migrants vivent dans des conditions décentes. Pour le crescendo provocateur de la Turquie, je dis que notre réponse est notre respect du droit international. Pour que les voisins arrêtent les incroyables feux d’artifice. Nous n’avons pas peur. Un mot : Non M. Erdogan. Dailikia joug avec la Grèce.
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