Des recherches en France ont montré que de nombreuses eaux en bouteille contiennent des microplastiques

N’ayez pas peur des mers, les microplastiques sont partout.

C’est ce que montrent les recherches menées par l’organisation loi pour l’environnement qui a fait le point sur les eaux embouteillées les plus consommées en France. Le résultat était pour le moins alarmant, 78% des flacons des best-sellers français contenaient des microplastiques.

L’organisation environnementale a conclu qu’une personne moyenne digère 5 grammes de microplastiques chaque semaine, ce qui équivaut à peu près à une carte de crédit. Ces microplastiques empoisonnent la nappe phréatique, le sol et même notre corps. Ce sont des morceaux de plastique presque invisibles dont la taille varie de 0,0001 millimètre à quelques millimètres, et la recherche sur la présence de microplastiques dans notre tractus gastro-intestinal a montré qu’ils sont liés à l’obésité, au diabète et aux maladies chroniques du foie.

Ce n’est pas la première enquête troublante liée à l’eau en bouteille et aux plastiques. Enquête 2018 par Université d’État de New York a montré qu’il y a deux fois plus de plastique dans l’eau en bouteille que dans l’eau du robinet. Selon les conclusions de la recherche, la présence de microplastiques dans l’eau en bouteille est due à la fois à la bouteille et au bouchon, au processus d’embouteillage et, bien sûr, à l’exposition des bouteilles au soleil, qui décompose lentement mais sûrement les bouteilles en plastique. .

Natural Mineral Waters Europe, l’association des sociétés d’embouteillage d’eau, rejette les conclusions de l’étude. Selon l’association, l’échantillon de recherche n’était pas assez grand et les résultats n’ont pas été revérifiés. Il a également noté que selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé de 2019, la toxicité des microplastiques est remise en question.

Toutefois, l’interdiction d’utiliser des plastiques à usage unique et leur remplacement par des matériaux biodégradables ne seront pas suspendues. Un processus qui n’est pas seulement bon pour l’environnement, mais apparemment aussi pour les organismes vivants.

Onfroi Severin

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