Médias internationaux : « Erdogan menace la Grèce de guerre » | Actualités, actualités de la POLITIQUE

Ces derniers jours, les menaces de Recep Tayyip Erdoğan contre la Grèce ont circulé dans les médias internationaux, soulignant la position du président turc.

Récemment – à temps – le journal allemand Bild, qui titrait un article « Erdogan menace la Grèce de guerre », concernant les menaces du président Erdogan cette nuit-là pourrait soudainement atteindre notre pays…

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Comme il le rapporte, « Le président turc a menacé son voisin de l’UE, la Grèce, de ces déclarations acerbes ce week-end. Lors d’une apparition à Samsuda sur la mer Noire la semaine dernière, Erdogan a exprimé sa colère face aux manœuvres militaires grecques. Les forces de défense aérienne grecques dans l’est de la mer Égée ont pris pour cible des combattants turcs. »

À ce stade, le journal allemand note qu' »en mars, les tensions dans le différend en cours entre Athènes et Ankara sur certaines îles de la mer Égée se sont brièvement apaisées, mais deux mois plus tard, les deux pays ont poursuivi leurs manœuvres militaires dans la région ».

Libération : Erdogan menace la Grèce

Sur la même longueur d’onde et la libération française. A l’occasion des visites d’aujourd’hui et de demain du ministre français des Affaires étrangères à Ankara et à Athènes, il est fait référence aux déclarations et mises en garde du président turc à l’égard de la Grèce lors de son discours samedi dernier à Samsouda.

Comme on l’a noté, en rappelant un massacre et en menaçant de le répéter, le président turc « a gravi plusieurs marches sur l’échelle verbale », avec un discours qui a glacé les Grecs et les a inquiétés au plus haut niveau. Montrant les déclarations pertinentes du président turc, le journal note que la référence à la destruction de Smyrne « provoque des grilles » puisque « pour les Grecs ce souvenir est un traumatisme absolu, transmis de génération en génération », alors que pour la Turquie c’est le cas est un échange de population basé sur le Traité de Lausanne.

Selon le journal, « les propos d’Erdogan ne sont pas un hasard » alors que les tensions entre la Grèce et la Turquie, tous deux membres de l’Otan, augmentent depuis plusieurs semaines, alors que « des troubles internes affligent les dirigeants des deux pays ».

« Les découvertes de gisements d’hydrocarbures en mer Egée sont l’occasion pour Erdogan de contester les eaux territoriales grecques, tandis qu’Ankara tente également de revendiquer une extension de son territoire via la minorité turque de Thrace », note-t-il, soulignant : « Au fond, la Turquie veut une révision des traités de Sèvres et de Lausanne qui définissent leurs frontières, des enjeux qui alimentent des querelles historiques entre les deux pays. »

Reuters : Erdogan accuse la Grèce de « posséder » des îles démilitarisées

Les accusations du président turc contre la Grèce pour posséder des îles démilitarisées dans la mer Égée et ses avertissements selon lesquels la Turquie se tient prête « à faire tout ce qui est nécessaire le moment venu » sont également présentés par Reuters.

Il est rappelé qu’il s’agit de deux « rivaux historiques » qui, tout en étant également membres de l’OTAN, sont en désaccord sur une série de questions allant des survols et du statut des îles de la mer Égée aux frontières maritimes et aux ressources en hydrocarbures en Méditerranée ainsi qu’à Chypre, divisée au niveau national. .

Elle note notamment qu’Ankara a récemment accusé Athènes d’armer les îles démilitarisées de la mer Égée – ce qu’Athènes dément – mais note que le président turc n’avait jamais auparavant accusé la Grèce de s’en emparer : « L’occupation des îles ne nous engage pas. Le moment venu, nous ferons ce qui est nécessaire », a déclaré Erdogan lors d’un discours dans la province septentrionale de Samsun, selon la publication.

En ce qui concerne les réactions de la Grèce, il convient de noter que le ministère grec des Affaires étrangères a clairement indiqué qu’il ne suivrait pas la Turquie dans sa « scandaleuse descente quotidienne de déclarations et de menaces ». « Nous informerons nos alliés et partenaires du contenu des déclarations provocatrices afin qu’il devienne clair qui brise la cohésion de notre alliance à un moment aussi dangereux », souligne une annonce correspondante.

Il est à noter que la Turquie a récemment été irritée par le harcèlement présumé de ses avions par les forces grecques, notant que les systèmes de défense aérienne S-300 utilisés par ces dernières avaient capturé des avions turcs lors d’un vol de routine. D’autre part, poursuit la publication, le 30 août, la Turquie a célébré le « Jour de la Victoire », qui est une fête nationale commémorant l’expulsion des forces grecques en 1922, le président turc rappelant que la Grèce « n’aime pas Smyrne ». « . Concernant la victoire turque.

Alors qu’Erdogan fait face au plus grand défi électoral de ses 20 ans de règne en 2024, le rapport cherche à vanter ses réalisations sur la scène politique internationale tout en intensifiant sa rhétorique de politique étrangère. Ankara affirme que les îles de la mer Égée ont été accordées à la Grèce en vertu des traités de 1923 et 1947 à condition qu’elle ne les militarise pas, le ministre turc des Affaires étrangères avertissant à plusieurs reprises qu’autrement la Turquie commencerait à exercer la souveraineté grecque sur lesdits territoires pour poser des questions.

Pour sa part, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a déclaré que la position de la Turquie dans la contestation de la souveraineté de la Grèce sur les îles était « absurde », conclut la publication.

Aglaë Salomon

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