Avec l’ennemi à l’intérieur des murs, mais aussi à l’extérieur…

Alors que la Turquie suit une voie prédéterminée depuis des décennies, sa rhétorique agressive s’intensifie aujourd’hui avec des abus et des menaces généralisés contre la Grèce et Chypre. Mais l’écart entre les menaces pompeuses et l’action militaire turque est un fait, alors que la Turquie procède à des raids militaires en cas de supériorité écrasante sur la victime. par exemple l’Irak, l’Afrin syrien, la Libye… C’est ce qui s’est passé à Chypre en 1974, après que la junte ait d’abord retiré la partition grecque, puis la trahison et le coup d’État de la junte.

Les caractéristiques, Dans les cas où la Grèce et la Turquie semblaient être au bord du conflit général, les preuves montrent qu’il n’y a pas eu de mobilisation militaire turque correspondante, mais plutôt une volonté constante de transformer les revendications turques en une question bilatérale et de retirer la Grèce.

Ce 1976 le navire turc « HEURE» Mené des recherches en mer Égée. De même le 1987 le Turc »SISMIQUE». Ce 1996 à sa discrétion imion La Turquie faisait face aux Simitis « perdus » et comme le brillant général EA Kambouridis servant alors en Turquie, aucun camp turc ne se préparait à la guerre. Dans tous les cas, le… « conflit » a été évité par un accord bilatéral, qui a constitué une étape dans le retrait de la Grèce.

Même le 2020, avec le « Oruch Rais » turc et la « répulsion » d’une frégate turque par une frégate grecque, la Turquie s’est tue. Rien n’a non plus été fait qui aurait nécessairement « forcé » le gouvernement d’Athènes à une réponse militaire, par ex. un débarquement turc à Kastellorizo.

Cependant, la politique d’inaction a finalement conduit à des concessions. Par exemple, nous serions dans une position avantageuse par rapport au tristement célèbre mémorandum turco-libyen si Athènes écoutait la suggestion perspicace du président T. Papadopoulos Régulation de la ZEE Grèce-Chypre.

Néanmoins, La question est maintenant de savoir ce que nous faisons aujourd’hui. Et alors que deux États au sein de l’UE sont « incapables » de réguler la ZEE entre eux, le syndrome du défaitisme persiste, avec la Turquie, qui vise à transformer ses revendications illégales en différends bilatéraux et à geler toutes les initiatives grecques en matière d’énergie minière.

Face à une Grèce déterminée et défensivement renforcée, la Turquie évitera un conflit général et donc un éventuel échec turc avec des bouleversements imprévisibles en Turquie, mais recherchera des vulnérabilités « limitées ».

Dans la perspective ci-dessus Les capacités de défense et les alliances peuvent transformer Chypre d’une faiblesse en un avantage dissuasif sur la Turquie. Et puisque l’UE n’a pas de mécanisme de défense pour ses États, la responsabilité de l’autoprotection nous incombe.

Les partenariats militaires et la formation conjointe sont très bien, mais la dissuasion repose sur des capacités de défense importantes et des alliances entre les décideurs. Avec l’ennemi à l’intérieur des murs à Chypre et à l’extérieur des murs dans la mer Égée, Chypre doit rejoindre l’Alliance franco-grecque de défense dans le cadre élargi de la défense et de la sécurité européennes.

Kostas Mavridis, député européen DIKO (S&D), président du Comité politique pour la Méditerranée

Aglaë Salomon

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