Le milliardaire, le majordome et son petit ami – le scandale autour de la femme la plus riche du monde

Si vous deviez résumer en une phrase la prémisse du nouveau documentaire choquant de Netflix, The Billionaire, The Butler And The Boyfriend, ce serait que l’argent n’apporte pas le bonheur, ou qu’il n’y a pas de pauvreté pire que la solitude.

Car comment décrire autrement la vie d’opulence de Lilian Betancourt, la femme la plus riche du monde, qui, séparée d’un mari sur le papier et d’une fille – peut-être avec moins de sensibilité qu’elle – se retrouve avec un cadeau de plus de 1 million d’euros. des milliards d’euros à une photographe star beaucoup plus jeune pour lui offrir la seule chose qu’elle ne devrait pas avoir : la compagnie humaine.

« Affaire Bettencourt : Le scandale autour de la femme la plus riche du monde »

Peut-être que la plus grande bénédiction de l’héritière de L’Oréal, à la fin du documentaire en trois parties en grec intitulé « L’Affaire Betancourt : Le scandale avec la femme la plus riche du monde », a été la maladie qui l’a frappée à la fin de sa vie. Elle lui faisait oublier chaque acte sombre, comme la remise en question de sa fille Françoise Betancourt-Meyer sur ses capacités mentales, chaque pensée sombre sur le petit ami ou le photographe de serpents de la jet set internationale qui lui avait demandé de l’adopter, chaque rebondissement sombre comme celui-ci en elle. histoire de l’évasion fiscale massive de leur entreprise et du financement de campagnes électorales, comme celle de l’ancien président français Nicolas Sarkozy.

Des instants de bonheur en famille ? Lillian Bettencourt avec son mari André Bettencourt et leur fille Françoise

Lillian Betancourt, décédée en septembre 2017 à l’âge de 94 ans, est devenue orpheline de sa mère à l’âge de 5 ans et avait déjà trouvé son but dans la vie à 15 ans, mélangeant poudres et lotions à l’adolescence avec son père, Eugène. L’usine Schiller d’un homme qui sympathisait avec les nazis et le nom et les privilèges de son empire devenait souvent une cachette pour les amis persécutés d’Hitler et de son idéologie.

Dans les années 1950, elle épousa l’homme politique français André Betancourt, qui fut ministre dans les gouvernements français dans les années 1960 et 1970 avant de devenir vice-président de L’Oréal quelques années plus tard. Cependant, Bettcourt n’était pas seulement un homme politique parmi d’autres, mais un membre important du groupe violent fasciste pro-nazi français « La Cagoule », dont son père était également un financier, pendant les années « d’or » d’Hitler, de 1930 à 1937.

La rencontre fatidique

En 1957, après le décès de son père, Bettencourt hérite des actifs de L’Oréal et en devient l’actionnaire principal. En 1963, la société est devenue publique, même si l’héritière dorée a continué à détenir la majorité des actions. En 1974, craignant que l’entreprise ne soit nationalisée après les élections françaises, elle a échangé près de la moitié de ses actions contre une part de trois pour cent (3 %) dans Nestlé SA.

Betancourt a rencontré François-Marie Bernier, écrivain, artiste et photographe français, en 1987 lorsqu’il lui a commandé un portrait pour le magazine français Egoiste. L’amitié qui s’est nouée entre la femme la plus riche du monde et le photographe, de 25 ans son cadet, l’a amenée à lui offrir des cadeaux d’une valeur de 1,3 million d’euros, dont une assurance vie d’une valeur de 253 millions d’euros, 11 œuvres d’art de Picasso, Matisse, Mondrian et d’autres à hauteur de 20 millions d’euros et une île aux Seychelles, D’Arros, qui n’a finalement jamais existé à son nom.

Liliane Betancourt rencontre François-Marie Bernier en 1987 lorsqu’il lui commande une photographie pour le magazine français Egoiste.

Lorsqu’il lui a demandé d’être adoptée par sa fille Françoise, qui a tragiquement épousé le rabbin Jean-Pierre Meyers, dont les parents sont tous deux morts à Auschwitz, elle a exigé que sa mère, avec laquelle ils n’ont jamais eu de relations chaleureuses, soit déclarée incompétente pour s’occuper de son immense fortune. Betancourt a déclaré à l’époque qu’elle était prête pour une guerre nucléaire avec sa fille, à propos de laquelle elle avait dit « Je l’aime parce que je lui ai donné naissance », et dans ses interviews dans les journaux de l’époque, elle a suggéré une guerre nucléaire avec elle. vie et se laisse livrer à elle-même pour vivre sa vie comme elle l’entend.

Le scandale à plusieurs niveaux

L’histoire familiale, aussi triste soit-elle, prenait des proportions scandaleuses lorsqu’elle « touchait » la scène politique française, comme dans les conversations de Betancourt enregistrées par son majordome Pascal Bonfois car, comme il le disait à l’époque, il avait peur pour elle et comme il s’inquiétait. Concernant sa position, il est apparu que Madame L’Oréal avait contribué à l’élection de plusieurs personnalités politiques de premier plan, dont Nicolas Sarkozy.

L’affaire Bettencourt a façonné la campagne présidentielle de Sarkozy en 2012, et lorsqu’il a perdu les élections face à François Hollande, il a fait l’objet d’une enquête officielle pour financement illégal de campagne par l’héritière dorée. Les charges retenues contre lui ont été abandonnées en 2013 faute de preuves. Banier, en revanche, a été reconnu coupable d’exploitation de Betancourt en 2015 et condamné à trois ans de prison pour exploitation. Il a également été condamné à une amende de 350 000 € et à un dédommagement de 158 millions d’euros. Et quelque part là, sa danse s’est terminée, ainsi que la vie de Betancourt, décédé tranquillement et seul dans sa villa de Neygy, la banlieue riche et populaire de Paris, peu avant l’âge de 95 ans. A côté d’elle, il n’y avait que ses domestiques, cuisiniers et coiffeurs…

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Aglaë Salomon

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