Berlin change de position et semble adopter une vision « plus chaleureuse » de la proposition française de financer l’achat de munitions et d’armes avec des fonds de la Banque européenne d’investissement (BEI), propriété des États membres de l’UE.
Selon Politico, le gouvernement allemand était initialement hostile à l’idée française, mais il voit désormais l’opinion publique devenir plus ouverte à une telle possibilité après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Actuellement, la BEI investit dans des projets liés à la création d’emplois, à la technologie, au changement climatique, à la numérisation, etc., mais il lui est interdit de financer des projets purement militaires.
Plusieurs responsables européens ont déjà parlé positivement d’une éventuelle expansion des capacités de la BEI, même s’il y a déjà des réactions au sein de la banque et de son président sortant Werner Hoyer. Il a souligné qu’une telle évolution pourrait potentiellement dissuader les investisseurs, tels que les fonds de pension, qui sont peu susceptibles d’utiliser leur argent à des fins de défense.
Quoi qu’il en soit, cette évolution, si elle progresse enfin, pourrait intéresser particulièrement notre pays, qui pourrait utiliser les nouveaux instruments financiers pour moderniser et renforcer ses systèmes de défense.
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