Qu’est-ce qui va changer avec les nouveaux taxis ?

Par Prokopis Hadjinikolou

Après presque trois décennies, les taxis électroniques (système fiscal), Taxisnet (applications pour les citoyens) et le programme d’audit ELENXIS sont en train d’être modernisés dans le but d’entrer dans la nouvelle ère en couvrant et en prenant en charge des audits complexes sur le plan technologique et opérationnel et en fournissant un meilleur service aux citoyens. Les nouveaux taxis, ainsi que les systèmes électroniques restants, sont inclus dans les projets du Fonds de Développement dotés d’un budget de 131,589 millions d’euros et les procédures d’annonce de l’appel d’offres international ont déjà commencé, le projet du nouveau contrat étant soumis pour consultation.

Les nouveaux taxis couvriront la nouvelle conception opérationnelle, avec les changements jugés nécessaires puisque l’inclusion de l’intelligence artificielle dans l’arsenal du mécanisme de contrôle nécessite une rapidité supplémentaire, car l’obtention d’informations nécessite des ressources et du temps pour atteindre le résultat souhaité. Le data mining, c’est-à-dire l’art de « extraire » des informations utiles à partir de grandes quantités d’informations, vise à lutter contre l’évasion fiscale.

Le nouveau « Système intégré d’information fiscale AADE (TAXIS – TAXISNET – ELENXIS) » assure la saisie complète du profil des revenus et des actifs des contribuables en créant un fichier numérique pour chaque contribuable, en mettant à jour et en renforçant les outils d’audit, en élargissant et en exploitant les informations et les données, en surveillant la conformité fiscale, une meilleure information des contribuables et le développement des services électroniques. Selon le projet de déclaration de projet, les mesures clés du nouveau taxi comprennent :

1. Fichier numérique des contribuables. Les services électroniques et non électroniques fournis seront entièrement numérisés et disponibles « d’abord numériquement » via une variété de services électroniques sans que le contribuable ait besoin d’être physiquement présent, fournissant ainsi aux citoyens des informations administratives et « de bout en bout » sur le progrès devient leur cas. Les informations comprennent également le dossier numérisé du contribuable, qui se trouve actuellement sous forme papier dans les fichiers des autorités fiscales locales.

2. « Juste une fois. » Le principe « One-Time-Only », selon lequel les citoyens et les entreprises ne saisissent leurs données qu’une seule fois dans leurs transactions, sera étendu pour servir à la fois aux personnes physiques et morales et pour développer davantage l’interopérabilité entre le secteur public et les entreprises.

3. Interface en ligne avec des systèmes électroniques tiers. La connectivité et l’interopérabilité avec les systèmes tiers tels que la facturation électronique, les caisses enregistreuses, les ERP d’entreprise et les banques seront renforcées, dans le but de faciliter les affaires et le commerce et de renforcer la conformité fiscale.

4. Profil du contribuable – Analyse comportementale. Des outils de profilage des contribuables et des dossiers, des méthodes d’évaluation des risques et d’analyse comportementale, des contrôles croisés complets et des processus de partage de données avec des tiers et avec d’autres pays sont utilisés pour remédier aux violations.

5. Fin de la juridiction locale. La dimension géographique (compétence territoriale) est supprimée, permettant aux contribuables d’être servis avec plus de flexibilité. La réorganisation « centralisera » également l’ensemble des fonctions fiscales, en particulier la comptabilité et le recouvrement des créances, y compris l’attribution des tâches au niveau des employés et la gestion des flux de processus avec un suivi « de bout en bout » des dossiers.

6. Nouveaux centres de contrôle. La mise en place de centres de contrôle au niveau géographique et régional est soutenue par des infrastructures d’information. Des méthodes de stratification des risques et d’évaluation des cas ainsi que des mécanismes de réception des plaintes concernant les infractions fiscales sont utilisées, et les inspections sur place sont soutenues par des infrastructures d’information.

7. Analyse des informations – données. Une possibilité consiste à développer des outils et des capacités pour améliorer leur qualité, leur disponibilité et leur convivialité afin de les utiliser avec les outils de données analytiques par l’administration fiscale.

8. Nouveaux services électroniques. Les progiciels prêts à l’emploi sont issus de la pratique internationale et nécessitent la refonte ou la reconception de nouvelles procédures opérationnelles. La puissance des packages et des outils est utilisée pour étendre automatiquement et rapidement les services électroniques existants et fournir de nouveaux services aux citoyens.

9. Applications flexibles. Il exploitera un écosystème de développement d’applications agile qui fournira des solutions immédiates aux besoins urgents émergents ainsi qu’aux demandes d’interopérabilité et aux ponts avec les systèmes tiers.

10. Ressources. Les ressources partagées sont exploitées et la réutilisation des composants de la solution est recherchée.

Mélissa Sault

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