Les autorités sanitaires à Paris UNIls ont inondé de nombreuses zones pour éradiquer les moustiques tigres.
Jeudi matin (30 août), les rues du sud-est de Paris ont été fermées et les citoyens ont été invités à rester à l’intérieur pour procéder aux pulvérisations antiparasitaires. Plus précisément, ils ont pulvérisé des insecticides sur les arbres, les espaces verts et autres endroits où les moustiques se reproduisent.
De telles scènes sont courantes dans les villes aux climats tropicaux et deviennent de plus en plus courantes en Europe à mesure que le moustique tigre, qui peut transmettre les virus de la dengue, du chikungunya et du Zika, se propage, rapporte le Gardien.
« C’était la première fois à Paris, mais ce n’est pas la première fois en France », a déclaré à la télévision BFM l’adjointe à la maire de Paris, Anne Souris, chargée de la santé. « Le sud de la France est en proie aux moustiques ‘tigres’ depuis plusieurs années ».
L’ARS Île-de-France a précisé que la zone de décontamination était située à 150 mètres du domicile d’une personne ayant contracté la dengue lors d’un voyage. « Ces opérations sont réalisées pour réduire le risque de transmission de la dengue après qu’un cas a été identifié », ont indiqué les autorités sanitaires.
Le moustique tigre, également connu sous le nom d’Aedes albopictus, est arrivé dans le sud de l’Europe au cours de la première décennie du siècle et a depuis migré rapidement vers le nord, propageant le virus en France, en Allemagne et en Suisse.
Selon le ministère de la Santé, la maladie a été découverte pour la première fois en France en 2004 et est désormais présente dans 71 des 96 départements du pays, y compris les zones proches de la côte nord de la Manche.
Les experts de la santé affirment qu’il a prospéré sur le continent – en partie – grâce au changement climatique, car le temps plus chaud raccourcit la période d’incubation de ses œufs et les hivers ne sont plus assez froids pour tuer les parasites.
« Nous sommes convaincus que ce risque va devenir encore plus grand », a déclaré en avril à l’AFP Marie-Claire Patty, responsable de l’unité de surveillance des maladies à l’autorité sanitaire Santé Publique.
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