En un an, 450 victimes de violences sexuelles au sein de l’Église catholique en France ont été reconnues et aidées par la Commission de reconnaissance et de réhabilitation (CRR), dont 36 ont reçu une indemnisation financière, selon les chiffres publiés aujourd’hui par cette agence.
Cette structure a été créée fin 2021 à la suite du rapport final de la Commission Sauvé qui a révélé l’ampleur des crimes sexuels impliquant des enfants victimes au sein de l’Église catholique depuis 1950.
Son objectif est d’enregistrer les demandes d’indemnisation financière ou de réparation non financière des victimes de viol au sein de l’Église catholique puis de proposer une médiation entre les deux parties.
Pour soutenir le processus, le CRR a créé des questionnaires et des tableaux avec des montants monétaires suggérés allant de 5 000 € à 60 000 €.
Au total, « 450 victimes sont reconnues et assistées » par l’un des 25 agents de la CRR, souligne la commission dans un communiqué après presque un an de travail.
Pour ces 450 dossiers, la CRR a adressé aux établissements « 80 recommandations d’indemnisation », qui comprenaient à la fois les aspects financiers et non financiers.
Et dans ces 80 cas, « l’indemnisation moyenne est de 40.000 euros », a indiqué à l’AFP son président Antoine Garappon.
Sur les 80 recommandations, 37 dossiers ont été « clôturés » : une compensation financière a été versée pour 36. Une victime n’a pas demandé d’indemnisation financière, selon la CRR.
Pour les 43 autres, la CRR a émis des avis, mais selon la Commission, la procédure n’est pas encore terminée.
Le comité rappelle que « sur les 450 victimes, 85 % étaient mineures au moment du crime.
71 % de ces enfants victimes sont des hommes, tandis que les deux tiers des victimes adultes sont des femmes. » Selon la commission, « les attaques ont principalement eu lieu entre les années 1960 et 1980 ».
Les réparations non financières les plus fréquemment demandées par les victimes sont « la demande de témoignages afin de retrouver d’autres victimes, de connaître les antécédents de l’auteur et de reconnaître la gravité de ce qui s’est passé dans une institution religieuse particulière ».
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En un an, 450 victimes de violences sexuelles au sein de l’Église catholique en France ont été reconnues et aidées par la Commission de reconnaissance et de réhabilitation (CRR), dont 36 ont reçu une indemnisation financière, selon les chiffres publiés aujourd’hui par cette agence.
Cette structure a été créée fin 2021 à la suite du rapport final de la Commission Sauvé qui a révélé l’ampleur des crimes sexuels impliquant des enfants victimes au sein de l’Église catholique depuis 1950.
Son objectif est d’enregistrer les demandes d’indemnisation financière ou de réparation non financière des victimes de viol au sein de l’Église catholique puis de proposer une médiation entre les deux parties.
Pour soutenir le processus, le CRR a créé des questionnaires et des tableaux avec des montants monétaires suggérés allant de 5 000 € à 60 000 €.
Au total, « 450 victimes sont reconnues et assistées » par l’un des 25 agents de la CRR, souligne la commission dans un communiqué après presque un an de travail.
Pour ces 450 dossiers, la CRR a adressé aux établissements « 80 recommandations d’indemnisation », qui comprenaient à la fois les aspects financiers et non financiers.
Et dans ces 80 cas, « l’indemnisation moyenne est de 40.000 euros », a indiqué à l’AFP son président Antoine Garappon.
Sur les 80 recommandations, 37 dossiers ont été « clôturés » : une compensation financière a été versée pour 36. Une victime n’a pas demandé d’indemnisation financière, selon la CRR.
Pour les 43 autres, la CRR a émis des avis, mais selon la Commission, la procédure n’est pas encore terminée.
Le comité rappelle que « sur les 450 victimes, 85 % étaient mineures au moment du crime.
71 % de ces enfants victimes sont des hommes, tandis que les deux tiers des victimes adultes sont des femmes. » Selon la commission, « les attaques ont principalement eu lieu entre les années 1960 et 1980 ».
Les réparations non financières les plus fréquemment demandées par les victimes sont « la demande de témoignages afin de retrouver d’autres victimes, de connaître les antécédents de l’auteur et de reconnaître la gravité de ce qui s’est passé dans une institution religieuse particulière ».
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