La participation au second tour des élections présidentielles reste jusqu’à présent à un faible niveau Choisir dans France, car leur part est de 26,41% selon les données du ministère de l’Intérieur jusqu’à 13 heures (heure grecque). Le taux de participation est inférieur à celui de la même période aux élections de 2017, où il était de 28,23 %, mais supérieur à celui du premier tour des élections de 2022 il y a deux semaines, où il était de 25,48 % à la mi-journée.
Les analystes disent qu’un faible taux de participation augmente l’incertitude quant au résultat final. Le vote a commencé à 8h00 heure locale et se terminera à 20h00 heure locale lorsque les premières prédictions pour le résultat sont attendues.
L’avance constante de Macron
Les sondages de ces derniers jours montrent un candidat sortant et réélu à la présidentielle macrone entre 53,5 % et 57,5 %, donc probablement le gagnant de élections présidentiellesmais avec un pourcentage nettement inférieur aux 66% qu’il a reçus en 2017, avec le rival à nouveau le Lépen. L’héritière du parti d’extrême droite qu’elle a fondé il y a 50 ans, le père de Jean-Marie, perd pour la troisième fois de sa carrière, mais elle semble faire grimper le pourcentage de l’extrême droite française à des niveaux sans précédent. En 2002, son père avait reçu 5 millions. voix, en 2017, il a reçu 10 millions de voix et aujourd’hui, il devrait se déplacer autour de 15 millions de voix.
À en juger par les résultats du premier tour et des sondages qui ont suivi, Lepen avait quelques espoirs de l’emporter aux élections d’aujourd’hui à trois conditions :
- quand les électeurs s’abstiennent massivement au premier tour du candidat de gauche Jean-Luc Melanson
- alors que de nombreux électeurs de Macron au premier tour, qui croient que la victoire est garantie, s’abstiennent également et
- quand finalement beaucoup de ceux qui n’ont pas voté au premier tour se présentent au second tour pour voter en masse pour Le Pen. La possibilité que tout cela se produise en même temps ne semble pas probable.
L’invite de Melanson gagne
Le soir du premier tour, et après que son parti ait été éliminé de la « finale », Melanson a exhorté ses électeurs « à ne pas accorder une seule voix à Lepen ». Il y a quelques jours à peine (le 19 avril), il leur a encore demandé de ne pas non plus privilégier l’abstention, mais sans voter pour Macron. Le nombre de ceux qui votent invalide ou blanc devrait être élevé, dépassant peut-être les 11,5 % de 2017. Cependant, cela est probablement en faveur de Macron en tête, car les bulletins nuls et blancs ne sont pas pris en compte dans le résultat final.
La tradition française…
En pratique, le chef de l’Etat préside également le Conseil des ministres, qui réunit chaque semaine tous les membres du gouvernement pour discuter des projets de lois et de décrets. En d’autres termes, il faut mettre en place un gouvernement qui, pour fonctionner efficacement, doit avoir la confiance de l’Assemblée nationale française.
Au cours des 60 dernières années, seuls Mitterrand et Chirac ont été réélus, mais ont été contraints de « vivre ensemble » avec un rival politique au poste de Premier ministre pendant leur premier mandat faute de majorité parlementaire. Macron a évité cette coexistence lors de son premier mandat de président de la République française. L’évitera-t-il lors de son second mandat s’il est élu ?
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